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Le Gazélec veut dégommer Lyon

Le Gazélec Ajaccio a l'occasion d'écrire la plus belle page de son histoire à condition de battre l'Olympique Lyonnais en demi-finale de la Coupe de France, ce mardi soir sur la pelouse du stade François Coty. Les Corses veulent devenir la première formation insulaire en finale de l'épreuve depuis Bastia en 2002 mais les Gones espèrent gagner un trophée pour sauver leur saison (20h45).
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2 min
Louis Poggi a joué un mauvais tour à Henri Bedimo. (PIERRE-ANTOINE FOURNIL ET JEAN P / MAXPPP)

Ajaccio a du gaz en ce printemps. Candidat à la Ligue 2, avec une victoire vendredi à Rouen (1-0) qui lui a permis de conforter sa 2e place en National, le Gazélec brille également face aux ténors hexagonaux. Cette saison, l'équipe a sorti deux gros bras de L1 (Toulouse et Montpellier) et une grosse pointure de L2 (Troyes). Un parcours que tous attribuent en grande partie à leur entraîneur, Dominique Veilex, le "sorcier rouge et bleu".

Pour le deuxième club d'Ajaccio, la Coupe de France ressemble à un beau conte de fée débuté en 1961 par l'élimination de Cannes, première équipe hiérarchiquement supérieure à mordre la poussière à Mezavia. Il a depuis atteint les huitièmes de finale à sept reprises et deux fois les quarts de finale. La dernière fois avant cette saison en 1992 lorsque Monaco avait stoppé sa belle série en quart de finale. Cette demi-finale, les joueurs corses l'abordent sans complexe, bien décidés à terrasser le quadruple vainqueur de l'épreuve (1964, 1967, 1973, 2008). 

L'OL doit sauver sa saison

"On a conservé l'ossature de la saison dernière, explique-t-il, mais on est resté sur cette dynamique. Malgré le début de saison que l'on a connu, le contenu de nos matches a toujours été bon. Peu à peu, l'équipe a pris confiance en elle et les résultats ont suivi", souligne le coach ajaccien. "On ne s'adapte jamais à l'adversaire. Nous restons fidèles à nos principes de jeu, en pressant haut et cherchant à pratiquer un beau football, assure Dominique Veilex. Ce sera identique contre Lyon." Celui que l'on compare au mythique Pierre Cahuzac, emblématique coach des années 1960, rêve désormais d'aller plus loin. "On veut aller au bout de cette aventure. Sur le terrain, il n'y a aura plus de L1 ou de National mais onze gars déterminés à réussir un exploit".

Lyon n'a qu'à bien se tenir. En regain de forme depuis quelques semaines, le club du président Aulas souhaite offrir à ses supporters un premier titre depuis le doublé réalisé en 2008 sous la férule d'Alain Perrin, remercié juste après. Achever une quatrième année blanche constituerait un grave échec pour l'OL qui doit encore rattraper Lille pour accrocher le podium en Ligue 1. Une défaite contre Ajaccio serait ressentie comme un véritable camouflet par les Rhodaniens.

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