Franck Passi en mission commando avec l'OM
"La pression ça me booste". Franck Passi, plutôt à l'aise dans son nouveau costume d'entraîneur principal de l'OM, fait face à la presse. Trois heures avant, Michel, dont il était l'adjoint, a été mis de côté par les dirigeants du club, et lui propulsé au premier rang. Ce n'est pas une première. Après le départ de Marcelo Bielsa, au soir de la 1e journée, il avait déjà officié à ce poste. Mais cette fois, il y a urgence: son équipe n'a que six points d'avance sur le premier relégable, et elle dispute demain, à Sochaux, une demi-finale de Coupe de France presque vitale. Si Marseille venait à se qualifier, il aurait une chance de sauver les apparences, et pourquoi pas, s'offrir un trophée dans une saison de cauchemar.
"La situation est périlleuse, il faut qu'on s'unisse (...) pour terminer la saison comme il faut", a déclaré Passi en conférence de presse. "On va lancer une mission commando pour gagner demain (en demi-finale de Coupe de France à Sochaux, ndlr), arriver en finale et sauver le club de la relégation". Derrière son pupitre, il affiche une sérénité. Est-il confiant pour la fin de saison ? "Sinon je serai parti en courant", répond-il, sourire en coin. Le départ de Michel: "C'était "dans l'air du temps depuis un moment. Je ne vais pas dire que j'étais surpris". Mais encore ? "Vous voulez aller sur un terrain sur lequel je n'ai pas vous répondre. Moi j'ai eu une très bonne relation avec Michel pendant huit mois, je ne suis pas là pour vous raconter des histoires sur Michel". Des recettes pour redresser la barre ? "J'espère qu'on va arriver à trouver un déclic dans la tête des joueurs pour révéler leur talent." Et une promesse: "On va analyser en profondeur pour bien finir la saison". Le timing ? "Ce sera déjà un choc psychologique pour les joueurs, de savoir que l'entraîneur s'en va la veille d'une demi-finale. J'espère qu'ils vont se responsabiliser."
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