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Coupe de France - Rudi Garcia: la défaite de l'OM est "inadmissible"

"Inadmissible". L'entraîneur de Marseille Rudi Garcia a fustigé son équipe éliminée sans gloire de la coupe de France dimanche par Andrézieux-Bouthéon (2-0), un club de National 2 (4e div.) "qui en voulait et qui se battait ensemble, des valeurs "qui nous ont manqué fortement".
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
  (SEBASTIEN SALOM GOMIS / AFP)

Votre président a évoqué un cauchemar. Comment avez-vous vécu cette élimination du banc de touche ?
Rudi Garcia:
"C'est inadmissible. Bravo à Andrézieux. Cette équipe qui, je le rappelle, évolue en National 2 (4e div.), a montré ce qu'est une équipe qui en voulait, qui se battait ensemble. C'est ce qui nous a manqué fortement. On peut mettre les chiffres en avant, que l'on a tiré 28 fois au but, mais nous avons beaucoup échauffé le gardien adverse. Les véritables occasions, nous ne les avons pas mises dedans. Nous n'avons été efficaces ni devant ni derrière. En Coupe cela ne pardonne pas. Pour Andrézieux, c'est la magie de la Coupe et pour nous, une très mauvais journée".

Qu'est ce qui vous a déplu ?
RG:
"Nous savions. Nous n'avons pas l'excuse du terrain: nous jouions au stade Geoffroy-Guichard. La pelouse était bonne. C'est donc encore plus grave quand c'est comme ça. Nous sommes tous responsables, moi le premier évidemment. C'est dur à vivre. On a envie de voir son équipe gagner. Je vais continuer à me battre au jour le jour pour que les choses changent, à savoir que l'on gagne des matches à nouveau. Nous en avons gagné beaucoup par le passé avec un groupe pratiquemment identique. Il faut retrouver la victoire le plus vite possible et notamment dimanche".

Que se passe-t-il dans la tête de vos joueurs ?
RG
: "Nous sommes trop sur courant alternatif. Cela va changer car on va trouver des solutions. Nous trouverons. Il n'y a que cela à faire. Il faut battre Monaco dimanche. Il faut se remettre les têtes à l'endroit et se montrer beaucoup plus pugnaces que nous ne le sommes en ce moment. On a beaucoup de choses à voir avec les joueurs. Nous ne nous contenterons pas de paroles. Il faudra des actes, c'est le plus important. Ce n'est pas le moment de parler du mercato".

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