Coupe de France : Marseille assure l'essentiel face à Granville
Au stade Michel d’Ornano, l’US Granville abordait ce quart de finale face à Marseille avec beaucoup d’espoirs. L’espoir d’être le premier club bas-normand à atteindre le dernier carré. L’espoir de faire chuter les Phocéens qui ont remporté l’épreuve à 10 reprises entre 1924 et 1989. L’espoir d’offrir une belle victoire aux 20.000 spectateurs présents, parmi lesquels Clément Daoudou, le gardien normand victime d’une honteuse agression raciste à l’issue des 8e de finale.
Jérémy Aymes, le sauveur normand
Pour toutes ces raisons, les hommes de Johann Gallon démarraient la rencontre sur un bon rythme et, grâce à leur portier, Jérémy Aymes, parvenaient à tenir tête aux visiteurs du soir. La première occasion était toutefois à mettre au crédit des Marseillais. Mais Florian Thauvin, servi par Abdelaziz Barrada, ne cadrait pas sa frappe (20e). Le même Thauvin repartait à l’attaque quelques minutes plus tard et Jérémy Aymes devait ce coup-ci s’employer pour stopper le tir (24e). Très sollicité en première période, le portier normand était encore une fois décisif à la demi-heure de jeu pour intercepter une demi-volée signée Romain Alessandrini.
Dominé mais pas mené au score, Granville regagnait les vestiaires après une première mi-temps intense. Et à la reprise l’intensité ne retombait pas. Bien au contraire. La pression augmentait dans la surface de réparation normande. Et après avoir encore sauvé la mise à son équipe face, cette fois, à Michy Batshuayi (48e), Jérémy Aymes finissait par céder à l’issue d’une belle action collective marseillaise. Abdelaziz Barrada lançait parfaitement Benjamin Mendy sur la gauche avant que ce dernier ne centre au millimètre pour Batshuayi qui n’avait plus qu’à pousser puissamment le ballon dans les filets (0-1 à la 50e).
Ascendant psychologique marseillais
Assommés par cette ouverture du score marseillaise, les locaux essayaient de se remobiliser mais peinaient cruellement à construire et à se montrer dangereux. De son côté, l’OM maintenait la pression. Si les efforts des joueurs de Granville faisaient vibrer les supporters, la concrétisation se faisait désespérément attendre. A l’image de Pierre Lemonnier (69e) et de Marius Musina (75e) qui manquaient tous deux l’occasion de revenir au score.
Ce jeudi soir à Ornano, Marseille faisait finalement respecter la logique en décrochant son billet pour les demi-finales de la Coupe de France. Une demi-finale que les troupes de Michel joueront face à Sochaux, tombeur la veille du FC Nantes. Pour le petit poucet Granville, la déception est grande mais ce collectif normand aura toutefois eu le mérite de donner un peu de fil à retordre à l’OM. Ce qui n’est pas rien pour un club, rappelons-le, de CFA2.
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