Coupe de France : le beau parcours de Sochaux brutalement interrompu par Rennes, large vainqueur à Bonal

La fête dans les tribunes, le cauchemar sur la pelouse. L'équipe franc-comtoise quitte la Coupe de France sur une lourde défaite en huitième de finale (1-6), mardi.
Article rédigé par franceinfo: sport, Mickaël Caron
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Les Sochaliens n'ont eu aucune chance contre des Rennais sérieux et efficaces (ARNAUD FINISTRE / AFP)

Une fin en eau de boudin. Le beau parcours de Sochaux en Coupe de France a été interrompu en huitième de finale, par un Stade rennais sans pitié (1-6), mardi 6 février. L'espoir a duré une vingtaine de minutes, le temps pour les attaquants bretons de marquer quatre fois en dix-neuf minutes. Amine Gouri, de loin (24e), Ibrahim Salah (29e) et Arnaud Kalimuendo, à deux reprises (35e et 43e) de près, ont concrétisé l'écart entre les deux équipes. En seconde période, Gouiri (47e) et Benjamin Bourigeaud (81e) ont corsé l'addition, tandis que le capitaine Malcolm Viltard a réduit le score, sur pénalty (64e).

A jouer contre un troisième pensionnaire de Ligue 1 en 2024, après Lorient (2-1) et Reims (2-2, 5-4 aux tirs au but) éliminés aux tours précédents, les Lionceaux s'étaient pris au jeu, fidèles au passé de leur club dans la compétition (cinq finales jouées, deux victoires en 1937 et 2007). Le retour sur terre a donc été brutal face à des Rennais irrésistibles depuis le début de l'année - quatre victoires en Ligue 1 et une qualification contre Marseille au tour précédent.

Retour aux affaires courantes samedi

Sous les yeux de plusieurs figures du club, comme l'ancien milieu international Bernard Genghini, et dans une atmosphère festive, leurs lointains héritiers ont pu mesurer le chemin parcouru depuis l'été, le club ayant été menacé de disparition, avant de repartir in extremis le 11 août, alors que la saison avait démarré. Ils ont également constaté le fossé qui les sépare de l'élite.

Il n'y a pas eu de miracle, mais les supporters doubiens n'ont jamais cessé de chanter, comme pour retarder le retour aux affaires courantes. Ce sera samedi contre Grand Ouest Associations Lyonnaise FC, à Chasselay. Au stade Ludovic Guily, histoire de prolonger le petit goût de haut niveau de cette semaine pas comme les autres.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.