L'Argentine s'impose grâce à un triplé de Lionel Messi, le Chili en sursis
Pour son entrée en lice dans la Copa du Centenaire, Messi n'a pas fait de détails: l'attaquant-vedette du FC Barcelone, ménagé jusque là après une préparation perturbée par des douleurs au dos et une comparution dans son procès pour fraude fiscale en Espagne, a marqué trois fois en moins de trente minutes de présence sur le terrain. Entré à l'heure de jeu, il a d'abord profité d'un mauvais renvoi de la défense panaméenne pour porter le score à 2-0 (68), puis trompé le gardien adverse d'un superbe coup-franc (78), avant d'alourdir le score en prenant de vitesse une arrière-garde adverse complétement dépassée par les événements (87).
"Je suis vraiment content d'avoir rejoué, content du résultat et des buts, j'avais vraiment envie de retrouver le terrain", s'est félicité Messi. Avant son entrée en jeu, l'Albiceleste n'avait guère brillé alors que le Panama était réduit à dix depuis la 31e minute de jeu. Nicolas Otamendi avait pourtant ouvert le score de la tête à la 7e minute, mais ce but réveillait le Panama, surprenant vainqueur de la Bolivie (2-1) pour son entrée en lice lundi dernier. Sergio Romero a dû s'interposer face à Blas Pérez (16), puis a détourné un tir d'Alberto Quintero (20).
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"Une honte"
L'exclusion d'Anibal Godoy après un second avertissement, permettait à l'Argentine de reprendre l'ascendant, mais la tête de Gabriel Mercado (36) sur un centre de Di Maria était repoussée par Jaime Penedo. Seule contrariété de la soirée pour l'Argentine, en quête de son premier titre international depuis 1993, la sortie sur blessure de Di Maria peu avant la pause. Dans l'autre rencontre du groupe D, le Chili, tenant du titre, est venu à bout de la Bolivie 2 à 1 grâce à un penalty généreux dans le temps additionnel: Arturo Vidal, déjà auteur du premier but, a offert la victoire de l'espoir au tenant du titre, battu par l'Argentine (2-1) lors de son premier match. La Roja devra battre le Panama lors de son dernier match de poules mardi pour aller en quart.
Le sélectionneur de la Bolivie César Baldivieso ne décolérait pas après la rencontre: "C'est une honte ce qu'ils ont fait (...) Une équipe comme le Chili n'a pas besoin de l'aide des arbitres pour gagner", a-t-il fulminé. Samedi, les Etats-Unis et leur sélectionneur Jürgen Klinsmann jouent gros contre le Paraguay: une victoire ou un nul et ils accompagneront la Colombie, déjà qualifiée pour les quarts; une défaite et "Team USA" fera ses valises, un an après sa piètre 4e place dans la Gold Cup 2015, et Klinsmann pourrait être remercié dans la foulée.
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