CAN 2024 : après six ans sur le banc, un titre continental et deux fiascos, l'Algérie tourne la page Djamel Belmadi
Son départ était attendu, il est désormais officiel. L'Algérie s'est séparée, mercredi 25 janvier, de son sélectionneur Djamel Belmadi au lendemain d'une piteuse élimination des Fennecs dès le premier tour de la Coupe d'Afrique des nations (CAN), pour la deuxième édition d'affilée. La défaite mardi soir en Côte d'Ivoire contre la modeste Mauritanie (1-0) a scellé le sort de Belmadi, qui n'a pas remporté le moindre match à la CAN depuis le sacre de 2019.
Après ce nouveau fiasco, des médias algériens avaient affirmé que le coach avait annoncé sa démission à son groupe dans le vestiaire à Bouaké, mardi soir. L'entraîneur n'avait rien confirmé ni infirmé. "Quand on va rentrer au bled on verra", avait-t-il seulement lâché au sujet de son avenir, assurant qu'il "assum(ait) entièrement" ces deux éliminations consécutives. Le verdict, attendu, n'a pas tardé à tomber.
Surnommé le "ministre du bonheur"
"J'ai rencontré le sélectionneur national Djamel Belmadi pour discuter des implications de cette élimination amère, et nous sommes parvenus à un accord amical pour mettre fin à notre relation et résilier le contrat qui lie l'entraîneur à la Fédération algérienne de football", a annoncé mercredi en fin d'après-midi le patron de la Fédération algérienne de football (FAF), Walid Sadi, sur son compte X (ex-Twitter).
Djamel Belmadi, 47 ans, avait pris en main les "Verts" en août 2018. Il avait été encensé après avoir emmené l'Algérie au sommet du foot africain en remportant la CAN en 2019 en Egypte, un sacre qui lui a valu le surnom de "ministre du bonheur" par les Algériens. Mais son étoile a commencé à pâlir après l'élimination précoce de l'Algérie de la CAN 2022 puis son échec à se qualifier pour la Coupe du monde 2022 au Qatar. Depuis, nombre d'analystes avaient remis en cause ses choix et il était visé par une vaste campagne sur les réseaux sociaux et dans certains médias qui demandaient son départ.
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