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CAN-2017: 5e titre pour le Cameroun qui bat l'Egypte 2-1

Le Cameroun a réussi à renverser l'Egypte (2-1) en finale de la CAN-2017 pour s'offrir le 5e titre de son histoire et réduire l'écart avec son adversaire au palmarès de la compétition, dimanche à Libreville (Gabon). Défaits lors de ses deux face-à-face en finale contre les "Pharaons", d'abord en 1986 (0-0, 5-4 t.a.b.) puis en 2008 (1-0), les Camerounais ont enfin su battre leur bête noire grâce à des buts de Nicolas Nkoulou (59e) et de Vincent Aboukakar (88e), entrés en jeu.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
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Le Camerounais Vincent Aboubakar (ISSOUF SANOGO / AFP)

Les sept "cadres", restés en Europe pour privilégier leur carrière en club et tant décriés par les anciennes gloires du football camerounais qui ont fait de leur sélection l'une des places fortes du continent, risquent de regretter éternellement leur choix. Car comme l'a souligné le capitaine Benjamin Moukandjo, la veille lors de la conférence de presse d'avant-match, très peu de personnes auraient parié sur sa formation.

Surtout quand la Côte d'Ivoire, tenante du titre, l'Algérie et son Ballon d'Or africain Riyad Mahrez, ou encore le Gabon de Pierre-Emerick Aubameyang, pays-hôte, se présentaient sur la ligne de départ. Et pourtant Hugo Broos, cible de nombreuses critiques avant le début de la CAN, et qui avait parié sur le rajeunissement de son groupe incarné par les révélations Fabrice Ondoa ou Christian Bassogog (21 ans), a réussi contre tout attente son audacieux pari, deux ans avant la CAN-2019 organisée à domicile.

Encore une finale perdue pour Cuper

Pour l'Egypte à l'inverse, cette finale laissera un goût amer, celui d'être passé à côté d'un incroyable retour gagnant sur la scène continentale, après une traversée du désert de sept ans. Essam El-Hadary, son portier légendaire de 44 ans, joueur le plus âgé de l'histoire de l'épreuve, ne réussira pas à décrocher sa 5e couronne ni à remporter une 4e finale disputée, comme son ancien coéquiper Ahmed Hassan.

Mais le plus malheureux est sans aucun doute Hector Cuper, définitivement maudit quand il s'agit de jouer une finale, et toujours en quête d'un trophée majeur à 61 ans. Après trois finales de coupe d'Europe perdues coup sur coup, d'abord en Coupe des Coupes avec Majorque en 1999, puis en Ligue des champions avec Valence (2000, 2001), le sélectionneur de l'Egypte voit l'étiquette de "Poulidor" du football s'accrocher encore un peu plus à sa peau.

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