Le président de Dortmund refuse l'apport d'actionnaires étrangers
"On peut aller chercher un investisseur chinois, comme l'Atlético de Madrid. Mais ce n'est pas la voie que nous souhaitons suivre", a affirmé Hans-Joachim Watzke, dont le club est, depuis plusieurs années, le grand rival du Bayern Munich pour la suprématie en Allemagne. "Dans les dix années à venir, nous allons grandir grâce à nos propres forces, comme nous l'avons réussi lors des dix dernières années. Depuis 2006, nous avons augmenté notre chiffre d'affaires de 500% !", indique le président du Borussia Dortmund, vainqueur de la Ligue des champions en 1997, puis finaliste en 2013.
Sirènes asiatiques
"Nous voulons évoluer dans la cour des grands", prévient le président Watzke, qui voit les droits télé, le sponsoring mondial et le merchandising comme les trois sources de revenus à court terme. Le marché asiatique, note-t-il, est actuellement l'Eldorado pour les clubs européens à la recherche de recettes commerciales. "Cette année, nous avons eu l'intéressante possibilité de jouer en Chine contre Manchester United et Manchester City. Quiconque connaît l'importance de la Premier League en Asie peut se rendre compte de ce que nous apporte une victoire contre Manchester United (4-1)", le 22 juillet à Shanghai.
Les investisseurs chinois misent de plus en plus sur le football européen, avec des parts dans des clubs comme l'Inter Milan, Manchester City, ou l'Atlético de Madrid, dont 20% du capital avaient été rachetés en janvier 2015 par Wang Jianlin, l'homme le plus riche d'Asie.
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