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Karim Benzema "reviendra un jour" en équipe de France "s'il continue à bien jouer", estime le président de la fédération

Noël Le Graët a rappelé qu'il avait "énormément d'estime" pour l'attaquant, écarté depuis l'affaire de la sextape de Mathieu Valbuena dans laquelle il est mis en examen.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
L'attaquant français du Real Madrid, Karim Benzema, lors d'un match contre Naples, le 15 février 2017 à Madrid. (RADDAD JEBARAH / AFP)

Est-il temps de pardonner à Karim Benzema ? L'attaquant, mis en examen dans l'affaire de la sextape de Mathieu Valbuena, n'a plus joué pour les Bleus depuis octobre 2015. Mais Noël Le Graët a peut-être ouvert la voie à son retour, vendredi 24 février. "S'il continue à bien jouer, un jour il reviendra", a estimé le président de la Fédération française de fooball (FFF), rappelant "l'estime" qu'il portait au joueur.

"J'ai pour ce garçon énormément d'estime, d'abord sportive. (...) La qualité du joueur est incontestable", a détaillé Noël Le Graët, qui a aussi évoqué "l'estime personnelle qu['il] peu[t] avoir pour un joueur de ce niveau".

"Cette affaire a traîné, traîne trop"

Soupçonné d'avoir fait pression sur Mathieu Valbuena, son coéquipier en bleu, pour qu'il paie en échange de la non-diffusion de sa sextape, Karim Benzema a été mis en examen, en novembre 2015, pour tentative de chantage, complicité et participation à une association de malfaiteurs.

"Cette affaire a traîné, traîne trop, a estimé le président de la FFF. L'affaire existe, la vie de groupe est quelque chose de compliqué, la justice est un peu lente dans ce dossier." En décembre, la justice avait rejeté une demande, déposée par Karim Benzema, d'annulation des écoutes réalisées dans l'affaire, ouvrant la voie à un procès.

"Benzema est sélectionnable, il n'est pas suspendu. Si Didier [Deschamps] veut le prendre, quand il veut, il le peut", a rappelé Noël Le Graët.

Didier Deschamps avait justifié son choix de ne pas sélectionner le buteur du Real Madrid pour l'Euro 2016 par "l'exemplarité" et "la préservation du groupe". Il ne s'est pas exprimé sur le cas particulier du joueur depuis, martelant que tous ses choix étaient faits "pour le bien de l'équipe de France".

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