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"Federer gagne 100 millions de dollars et le 150e mondial ne vit pas de son sport", Marion Bartoli veut lutter contre les inégalités dans le tennis

Invitée sur RMC, l'ancienne joueuse de tennis Marion Bartoli a abordé plusieurs sujets et notamment la question des inégalités économiques dans son milieu. La lauréate de Wimbledon en 2013 en a aussi profité pour expliquer ses propos suite à la polémique autour de la question du double.
Article rédigé par Emmanuel Rupied
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
  (FRANK MOLTER / DPA)

Quelques jours après s'être exprimée dans une interview pour Tennis Majors au sujet des inégalités économiques dans le monde du tennis, Marion Bartoli a persisté et signé ce dimanche sur RMC Sport. "Il y a beaucoup de personnes qui ont mal interprété mes propos. On a eu une réflexion globale à partir de la vidéo diffusée par Inès Ibbou et de ses difficultés. Et on a voulu comprendre comment essayer de répartir mieux le prize money".

Bartoli pour une meilleure répartition des richesses

Pour la lauréate de Wimbledon en 2013, les inégalités sont particulièrement importantes en Majeurs. "Un premier tour des qualifications va gagner 5000 dollars (environ 4500 €) contre 4 millions (3,6M€) pour le vainqueur. Peut-on répartir mieux les richesses ?", demande-t-elle. "Un joueur en qualifications n'a aucune aide. Il doit payer sa nourriture et son hôtel", précise Bartoli.

La Française s'appuie notamment sur l'étude de Forbes qui a consacré récemment Roger Federer comme sportif le mieux payé du monde en 2019. "Ma réflexion globale c’est de voir que Roger Federer est le sportif le mieux payé à 100 millions de dollars (90 M€) et le 150e mondial n’arrive pas à vivre de son sport".

Le double dans le viseur

Second axe de sa réflexion dans sa quête, l'ancienne joueuse est revenue sur la polémique autour du double. "Je ne veux pas enlever le double du tennis", explique-t-elle en réponse à Nicolas Mahut qui l'avait épinglée il y a quelques jours suite à ses propos.

La Française a ensuite développé sa réflexion au sujet de la discipline. Sans prendre de gants. "On pourrait réduire les tableaux de ces tournois de doubles. Pour, peut-être, donner moins aux vainqueurs et ainsi en donner plus aux joueurs en simple". Nicolas Mahut appréciera encore.

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