Euro 2016: quatre villes pour deux stades
Saint-Denis (Stade de France), Paris (Parc des Princes), Nice, Marseille, Lyon, Lille et Bordeaux devraient être retenues. Les dossiers techniques seront présentés vendredi par Jacques Lambert, le patron du comité de pilotage de l'Euro. Selon le président de la FFF Fernand Duchaussoy, les membres du Conseil fédéral devraient ensuite procéder à un vote.
Mais avec la promesse cette semaine du gouvernement de déclarer le projet lyonnais de grand stade (60.000 places) d'intérêt public "dans les prochains jours", selon le maire de Lyon Gérard Collomb, c'est en fait la principale incertitude autour des villes-hôtes de l'Euro qui a été levée. Dès lors, la présence des quatre stades neufs (Bordeaux, Lille, Lyon et Nice) dans la liste des "titulaires" ne fait guère de doute. Difficile également d'imaginer un Euro sans le Stade de France et les enceintes des deux plus grandes villes du pays, le Parc des Princes à Paris et le Vélodrome à Marseille.
Incertitudes sur Lens et Nancy
Lors de l'installation du comité de pilotage, Jacques Lambert comme Fernand Duchaussoy avaient évoqué, sans plus de détails, un "impact" d'une éventuelle relégation de Lens, désormais officielle. Interrogé jeudi par l'AFP, le président lensois Gervais Martel (membre du Conseil fédéral) a pourtant de nouveau balayé cet argument, estimant que la situation sportive n'avait pas à être prise en compte. "Le dossier est extrêmement avancé, c'est même l'un des projets les plus avancés. Je suis très optimiste quant à la qualité de mon dossier", a-t-il ajouté. La question d'une descente en L2 se pose également pour Nancy, pas encore assuré de son maintien mais dont la candidature semble pourtant avoir un peu d'avance sur celles de ses trois concurrents. Saint-Etienne de son côté s'est fait remarquer avec le tifo "C'est dans le Chaudron qu'on fait les meilleures Coupes" dévoilé le 16 avril lors du match contre... Nancy. Selon une source proche du dossier, l'optimisme reste de mise à Saint-Etienne, même si le déblocage du dossier lyonnais suscite certaines craintes, du fait de la proximité entre les deux villes (50 kilomètres environ). A la mairie de Toulouse, on se dit également "résolument optimiste".
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