Euro 2016 : Pays de Galles-Irlande du Nord : Gareth Bale ne veut pas s'arrêter tout de suite
En ces jours où tout fout le camp du côté de la Grande-Bretagne, où l’Europe n’est qu’une vague notion pour une majorité d’Anglais, d’autres comme Gareth Bale prouvent leur attachement et leur motivation dans tout ce qui touche à l’Euro. Le Gallois est la grande star de ce début de compétition. Quand Ronaldo balbtutie, Thomas Muller souffre et Robert Lewandowski piétine – on ne parle pas d’Ibrahimovic – Bale, lui, assure. Tout simplement.
Trois matches et autant de buts pour une première place du Pays de Galles dans un groupe où il ne partait pas favori face à l’Angleterre et la Slovaquie. "C’est une victoire morale pour nous... C’est toujours sympa d’être devant l’Angleterre (rires) ! On a tous grandi ensemble avec mes coéquipiers, on joue ensemble en sélection depuis mal d’années", a déclaré Gareth Bale après la victoire contre la Russie (3-0).
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Au service de Bale
L’union fait donc la force chez ces Gallois qui découvraient une grande compétition internationale. Si le joueur du Real Madrid est la star incontestable, ses coéquipiers et le sélectionneur savent le mettre dans les meilleures conditions contrairement au Real Madrid par exemple où il peut apparaître parfois comme le moins bien lôti au sein de la BBC (Bale, Benzema, Ronaldo). "C'est un super joueur. Quand vous avez un Gareth Bale, qui joue au Real Madrid et marque des buts comme ça, ça m'est égal que les gens disent cela, je le comprends. Mais quand on joue au football, on sait que pour marquer des buts spectaculaires comme ceux de Bale, il faut beaucoup d'efforts de la part de l'équipe", soulignait Chris Coleman.
Dans un rôle très libre au sein de l’attaque galloise, Bale se démultiplie. Ses coups de pieds arrêtés sont une arme exceptionnelle, sa vitesse est dévastatrice sur les contres et son volume de jeu lui permet d’enchaîner les courses. Mais le principal intéressé refuse d’endosser seul le rôle du héros. Face à la Russie, il a assuré que le Pays de Galles avait "probablement" réalisé "l'une des meilleures performances collectives à laquelle j'ai pris part, c'était fantastique, notre plan de jeu était parfait. Défensivement, offensivement, il y avait tout", a d'ailleurs reconnu le "prince de Galles".
Les quarts et plus si affinités
En terminant premier du groupe B, le Pays de Galles a damé le pion au voisin anglais et s’est offert le droit de rêver. Les Gallois sont sortis gagnants du tirage en héritant de l’Irlande du Nord, qui est paradoxalement devant Galles au classement Fifa – les deux nations sont respectivement 25e et 26 –. Une aubaine a priori même si Gareth Bale ne veut pas prendre cette adversaire à la légère : "A ce niveau du tournoi, il n’y pas de match facile à espérer. Evidemment, on en sait plus sur eux que si ça avait été la Turquie ou l’Albanie, ce sera à notre portée si on reste concentrés sur ce que l’on sait faire. Difficile, mais à notre portée. On n’a pas peur, on va encore se donner à 100% pour ne pas avoir de regrets".
Si les Gallois passent l’obstacle nord-irlandais, ils hériteront de la Hongrie ou de la Belgique. Là encore, ils auraient leur chance. "A vous de décider qui est favori ou outsider, nous on se concentre sur ce qu’on sait faire. Le tableau est peut-être favorable oui..., a estimé Bale. On est à cet Euro avec une seule idée en tête : aller au bout. Nous ne sommes pas venus pour jouer trois matches et rentrer à la maison. Mais personne ne pense déjà à ce qui pourrait se passer après le match de samedi".
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