Euro 2016 : Le pays de Galles termine devant l’Angleterre qui domine la Slovaquie sans marquer
L'Angleterre inefficace
La première occasion était anglaise, un débordement et un centre de Clyne repris du genou par Vardy mais non cadré (6e). Les Anglais dominaient le début de match avec une déviation de la tête de Vardy pour Sturridge contré in extremis par Pekarik (9e). Bien servi par Lallana, Henderson se retournait après un beau contrôle aérien, mais son tir était dévié en corner par Durica (16e).
A la 17e minute, sur un extérieur du pied de Jordan Henderson, Jamie Vardy prenait de vitesse son vis-à-vis pour se présenter seul devant Kozacik : le gardien slovaque détournait la tentative de l’attaquant de Leicester. Dans la foulée, un coup de coude de Ryan Bertrand dans un duel aérien éclatait le nez de Pekarik qui pissait le sang. Le match était arrêté quelques minutes. Quand il reprenait, le scenario restait le même avec une nette domination des Rouges, le virevoltant Nathaniel Clyne se distinguant particulièrement sur le flanc droit.
Attaque-défense
A la 33e, le latéral de Liverpool débordait de nouveau pour trouver Adam Lallana dont la reprise du droit obligeait Kozacik à une belle parade (33e). Dix minutes plus tard, une tentative de Jordan Henderson était repoussée de la tête par un défenseur russe. Malgré la nette domination anglaise, les deux équipes regagnaient les vestiaires sur ce score de parité. Dès l’entame de la seconde période, une mésentente entre Joe Hart et Chris Smalling, trop dilettante sur ce coup, faisait passer un frisson dans les travées de Geoffroy-Guichard, Mak étant tout près de profiter de l’aubaine (53e). Dans la foulée, Kozacik sauvait les siens sur un tir à bout portant de Clyne parfaitement lancé par Sturridge.
Le match s’emballait. Sur un décalage d’Hamsik, Weiss revenait sur son pied droit mais son tir était stoppé par le vigilant Hart. Quelques minutes plus tard, Skrtel sauvait son équipe en se jetant pour contrer une demi-volée de Delle Alli après un centre du remuant Henderson (61e). Les hommes de Roy Hodgson poussaient toute la deuxième mi-temps pour tenter de forcer le verrou slave mais rien n’y faisait, pas même l’entrée de Wayne Rooney, auteur d’un tir du gauche non cadré (82e). La défense slovaque, ce soir, c'était Fort Knox !
Le feu offensif des Dragons
A Toulouse, le Pays de Galles a confirmé tout le bien que l’on pensait de lui depuis le début de la compétition en s’imposant avec la manière face à une équipe de Russie sans relief. Certes, les hommes de Sloutski, condamnées à la victoire pour espérer poursuivre dans ce tournoi, ont globalement eu la maîtrise du ballon, mais ils n’en ont pas fait grand-chose. Débordés au milieu, par des Gallois plus vifs et plus offensifs, ils en ont été réduits à chercher des solutions souvent alambiquées, sans trouver de fluidité dans leur jeu vers l’avant.
A l’inverse, les Gallois se sont toujours montrés plus réactifs, plus prompts sur les ballons pour aller créer le danger sur le but d’Akinfeiev. Après une première chevauchée de Bale pour donner le tempo, ce fut un premier ballon perdu par les Russes, récupéré par Allen et immédiatement mis en profondeur pour Ramsey qui ouvrait la marque. Moins de dix minutes plus tard, c’était encore un ballon gagné dans un duel du milieu du terrain qui permettait à Gareth Bale de servir Taylor qui, en deux temps, trompait le portier russe.
Bale, et de 3 buts !
Le break était fait et les Gallois parvenaient parfaitement à contrôler la situation alors que les Russes avaient bien du mal à se mettre en situation de but. Au contraire même, ils pouvaient se satisfaire du talent d’Akinfeiev qui grâce à plusieurs interventions de classe, leur évitait la déroute. Le gardien ne pouvait rien toutefois face à une nouvelle vague galloise conclue par son leader Gareth Bale qui inscrivait son 3e but de la compétition et scellait totalement le sort du match.
Les Dragons ne cédaient pas un pouce de leur territoire et se voyaient logiquement récompensés d’avoir craché le feu offensif durant toute la partie. Ils ont en tout cas montré un visage intéressant, tant dans l’engagement que dans la capacité à construire leurs actions. Pour les Russes en revanche, l’Euro est terminé. Ils rentrent prématurément au pays en ramenant dans leurs bagagesd leur désillusion et leurs supporteurs qui se sont tristement illustrés.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.