Espagne, Allemagne, Suisse:Brésil en vue
Groupe A
Les "Diables Rouges" de Marc Wilmots n'ont plus besoin que d'un point pour prendre leur billet pour le Mondial. Les Croates sont déjà assurés d'être au moins deuxièmes et se préparent sans doute aux barrages (il faudrait qu'ils gagnent leurs deux derniers matches et que les Belges perdent deux fois pour que l'équipe au damier se qualifie directement).
Groupe B
L'Italie est déjà qualifiée. L'enjeu est la lutte pour la 2e place et la course aux barrages. La Bulgarie, qui se déplace en Arménie, est pour l'heure 2e avec un point d'avance sur le Danemark qui accueille donc une Nazionale qui n'a plus rien à jouer.
Groupe C
L'Allemagne sera qualifiée en cas de victoire, voire même en cas de défaite contre l'Eire à domicile si la Suède ne gagne pas chez elle contre l'Autriche. Cette dernière reste en course pour la 2e place. Un nul pourrait même suffire à l'Allemagne, mardi au moment du décompte final, puisqu'elle possède une différence de buts très favorable par rapport à la Suède (+21/+6).
Groupe D
Il y a un match à trois pour la 2e place. Les Pays-Bas sont déjà qualifiés et accueillent la Hongrie, qui occupe la 2e place et a un point d'avance sur la Turquie, qui se rend en Estonie, et la Roumanie qui se rend en Andorre.
Groupe E
La Suisse est toute proche du rêve. En cas de victoire en Albanie, la qualification est en poche. Une défaite peut même faire l'affaire si par exemple Islande et Slovénie ne gagnent pas respectivement contre Chypre et Norvège. Dans l'hypothèse d'une qualification de la Suisse, c'est serré derrière pour la 2e place avec quatre équipes se tenant en trois points. Pour éviter les calculs d'apothicaire, le sélectionneur Ottmar Hitzfeld a été clair. "Nous voulons gagner ce match !", a de nouveau insisté l'Allemand jeudi devant la presse. "Même si un nul peut suffire vendredi pour s'ouvrir les portes de la Coupe du monde au Brésil, je vous assure que nous ne spéculerons pas". La Suisse a certes peu de concurrence dans un Groupe E au niveau très faible, mais elle reste sur 12 matches sans défaite, se permettant même le luxe de battre le Brésil (1-0) lors d'une rencontre amicale en août.
Groupe F
Comme cela était prévisible dès le tirage au sort de ce groupe, Russes et Portugais vont se livrer un duel à distance jusqu'au bout pour la 1re place. Avantage aux Russes de Fabio Capello avec un point d'avance sur la Selecçao. Le 2e sera sans doute une de ces deux places fortes du foot européen et ne sera pas un cadeau pour son adversaire en barrages.
Groupe G
Bosnie et Grèce sont en tête de la poule, avec cas unique dans ces qualifications de la zone européenne, le même nombre de matches restants à jouer (deux). Rappelons que dans les compétitions Fifa, la différence générale de buts est le premier critère pour départager deux équipes à égalité de points. Avantage très large à la Bosnie, avec une différence de buts de +20 contre + 5 à la Grèce. Les quatre autres équipes sont déjà éliminées, même pour la 2e place.
Groupe H
Dans ce groupe, les quatre équipes de tête sont en mesure de se qualifier (Angleterre, Monténégro, Ukraine et Pologne). L'Angleterre, l'inventeur du foot, qui avait déjà manqué l'Euro-2008, ne peut pas se permettre de rater le Brésil. L'équipe aux "Trois Lions" doit prendre des points, mais méfiance car le Monténégro avait tenu chez lui les Anglais en respect à l'aller (1-1).
Groupe I
L'Espagne est à égalité de points avec la France en tête de groupe, mais il reste à la Roja, championne d'Europe et du monde en titre, deux matches à jouer contre un seul pour les Bleus. Il serait illusoire d'espérer un faux pas des hommes de Vicente Del Bosque face au Belarus, dernier et déjà éliminé. Avec un succès vendredi, Xavi et sa bande n'auraient plus qu'un point à glaner ensuite. Malgré ce ballottage favorable, Vicente Del Bosque souhaite éviter que ses joueurs ne versent dans un excès de confiance. "Personne ne peut se permettre de se déconcentrer, ni les joueurs, ni l'entraîneur. Il faut que nous nous préparions afin de ne commettre aucune erreur", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
Convié devant les médias lui aussi, l'attaquant du FC Barcelone Pedro a abondé dans le sens de son entraîneur. "On se souvient de ce qu'il s'est passé contre la Finlande", a-t-il dit, allusion au match nul poussif des Espagnols en mars (1-1), une rencontre qu'ils avaient dominée de bout en bout avant d'encaisser un but en contre-attaque dans les dernières minutes. "La Biélorussie ne va pas nous rendre la tâche facile. Nous sommes favoris mais il va falloir travailler dur", a-t-il ajouté.
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