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Une première cape en épée ?

Les championnats du monde d'escrime au Grand Palais font place ce lundi à l'Epée. Après deux journées sans médaille en sabre et fleuret (or catégories handisports), les lames tricolores sont attendues au tournant. Une première breloque (d'or ?) serait l'occasion de sabrer le champagne.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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La troisième journée des championnats du monde d'escrime sera-t-elle la bonne ? Après deux échecs en fleuret et en sabre, l'équipe de France va se reposer sur ses épéistes. L'entrée en lice de Laura Flessel sera l'événement phare du jour, devant son public du Grand Palais. A 39 ans, la Guadeloupéenne visera un troisième sacre mondial après ceux de 1998 et 1999. Ses derniers titres majeurs, une médaille d'or au championnat du monde par équipe en 2008 et un sacre au championnat d'Europe en 2007, montrent qu'elle a gardé toute sa compétitivité. Même bientôt quadragénaire, elle a annoncé vouloir continuer sa carrière jusqu'au Jeux Olympiques de Londres, en 2012. Toujours dans le top 8 mondial (numéro 7), il faudra cependant qu'elle profite au maximum du soutien du public pour se parer une nouvelle fois d'or, à Paris.

Mais se focaliser sur Laura Flessel serait occulter la relève d'une génération prometteuse. A ses côtés, jouteront Maureen Nissima et Hajnalka Kiraly-Picot collectionnent également les médailles. La première, tentera à Paris de décrocher le seul métal qui manque à sa collection : l'or. Après l'argent en 2006, elle avait obtenu une médaille de bronze en 2007. «Les 2e et 3e places, j'ai déjà expérimenté. Ce que je veux maintenant, c'est la première» partage t-elle. Le message est clair. Hajnalka Kiraly-Picot, quant à elle, vise un premier podium individuel après sept titres mondiaux par équipes avec la Hongrie, puis la France. "J'aimerais faire une fois dans ma vie un podium en individuel. Je n'ai jamais rien eu jusqu'à présent. Après tout, l'escrime, c'est quand même un sport individuel, non ?" Un sport individuel qui pourrait rapporter gros à en juger par la densité de l'équipe de France féminine.

Si l'épée féminine peut espérer faire résonner la Marseillaise sous la verrière du Grand Palais, ces messieurs ne seront pas en reste. Leur plus sérieux représentant, Gauthier Grumier, numéro 2 mondial visera le titre. Le gaucher de 26 ans, champion du monde par équipe en 2009, espère briller face à une horde de concurrents de plus en plus à l'aise avec son jeu. "A moi de trouver les trucs pour m'en sortir", confie t-il. La vieille garde ne sera pas en reste. A ses côtés, Jérôme Jeannet, le frère aîné de Fabrice (champion du monde 2003), tentera de briguer une breloque mondiale. Médaillé de bronze lors des mondiaux 2009, le Martiniquais escompte bien rééditer sa performance, à 33 ans, si ce n'est mieux.

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