Objectif bronze pour les sabreuses
Pas question d'éluder la défaite en demi-finale mais Solenne Mary préfère de loin la projection à l'analyse. Non, Sigmund Freud n'a pas pris possession du Grand Palais. Ni psychose, ni "on refait le match". Les victoires comme les défaites sont le fruit du collectif. "Je n'aime pas les analyses touche par touche, nous ne fonctionnons pas comme ça, explique la sabreuse alsacienne. On est une équipe, on est quatre. Quand il y en a une qui ne va pas bien à un moment donné, on compte sur les autres. Malheureusement, là, ça ne passe pas." Avec deux médaillées individuelles dans ses rangs (l'argent pour Kharlan et le bronze pour Khomrova), l'équipe d'Ukraine faisait toutefois figure de favorite. Solenne Mary réfute cette idée et accuse surtout "un manque de vigilance qui s'est ressenti dans toute l'équipe."
"Elles ont été plus rigoureuses, on a été supérieures au début, mais ona pas su gérer le milieu de piste et avec les difficultés darbitrage,nous sommes sorties du match. On essaye de créer du jeu et dès que lonen fait, on est prises à notre propre piège. On a bien aidé ces Ukrainiennes qui sont pourtant rentrées fébriles sur la piste." Malgré un beau sursaut dans les derniers relais (de -12 à -5 touches), le retard pris était trop important, surtout lors des passages tranchants de Olga Kharlan. "On n'a pas réussi à casser cette mauvaise dynamique", ajoute-t-elle. Heureusement, il reste un dernier match à jouer pour terminer sur une bonne note. Malgré la présence de l'épouvantail Mariel Zagunis, double championne olympique et du monde mais bien esseulée, les Etats-Unis sont à la portée de l'équipe de France. "On a encore quelque chose de très beau à aller chercher, lance Cécilia Berder. Nous allons nous remobiliser et tout donner pour aller chercher cette médaille." "Les Américaines, on va les prendre à la gorge, on va aller les chercher", ajoute Mary. Attention, ça va trancher !
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