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Le Britannique Brian Cookson est le nouveau patron du cyclisme mondial

Le Britannique Brian Cookson a été élu vendredi à Florance à la présidence de l'UCI au détriment de Pat McQuaid, qui briguait un troisième mandat consécutif. Le désormais ex-patron du cyclisme mondial paye la mauvaise gestion d'affaires de dopage, et notamment le cas Armstrong.
Article rédigé par Pierrick de Morel
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

L'ombre du dopage a plané sur les débats qui ont encadré vendredi l'élection pour la présidence de l'Union cycliste internationale (UCI).

Finalement, après cinq heures de discussions houleuses, le Britannique a été élu à la tête du cyclisme mondial, devant l'Irlandais Pat McQuaid. Celui qui occupait ce poste depuis 2005 n'a récolté que 18 voix des délégués de la fédération internationale, contre 24 pour son adversaire lors de l'élection qui se tenait dans le prestigieux Palazzo de Vecchio, en Italie.

Adversaire, le mot n'est pas trop faible tant les deux hommes se sont affrontés depuis plusieurs mois par médias interposés.

Au final, l'UCI a bien un nouveau président, mais cette élection a eu lieu au bout d'un débat interminable avec des tensions dont se seraient bien passés les membres de cette institution.

Restaurer la confiance

Avec cette défaite, McQuaid paye sa très mauvaise gestion de l'affaire Amrstrong. La manière dont l'UCI a couvert le coureur américain, pourtant convaincu de dopage, a terni l'image de l'institution et a achevé de la décridibiliser dans le domaine de la lutte contre la triche dans le cyclisme.

Un déficit d'image dont n'avait visiblement pas conscience McQuaid : dans sa profession de foi, l'Irlandais a déclaré être "fier de ce qui a été accompli" , ajoutant que ce n'était "pas le moment de changer de capitaine quand le bateau va dans la bonne direction ".

Comme une manière de faire table rase du passé, Brian Cookson, ancien président de la Fédération britannique, a insisté sur l'importance de restaurer la confiance, déclarant ne se faire "aucune illusion sur le fait que le travail maintenant ".

"Ma première priorité est de rendre la lutte contre le dopage encore plus indépendante ", a ajouté l'ancien commissaire de course, architecte-paysagiste de métier.

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