Le boxeur français Tony Yoka, médaillé d'or aux JO de Rio, suspendu un an pour infraction aux règles antidopage
Le boxeur de 26 ans se voit reprocher d'avoir manqué à trois reprises en moins d'un an à ses obligations de localisation pour des contrôles inopinés.
Le boxeur français Tony Yoka, champion olympique des super-lourds à Rio en 2016, a écopé d'un an ferme de suspension, jeudi 5 juillet, pour ses infractions aux règles antidopage, a-t-on appris auprès de son avocat. L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) "sanctionne sévèrement ce qu'elle reconnaît elle-même n'être qu'une négligence administrative", regrette Me Arnaud Péricard.
Le boxeur de 26 ans se voit reprocher d'avoir manqué à trois reprises en moins d'un an, de juillet 2016 à juillet 2017, à ses obligations de localisation pour des contrôles inopinés, auxquels doivent se soumettre les sportifs de haut niveau. Son avocat a annoncé que Tony Yoka allait contester cette sanction devant le Conseil d'Etat.
En décembre dernier, il avait écopé d'une suspension beaucoup plus clémente, douze mois avec sursis, devant la fédération française de boxe (FFB). Mais l'AFLD, soucieuse d'appliquer le code mondial antidopage, s'était saisie du dossier. Ce code prévoit deux ans de suspension ferme pour une telle infraction, ou un an au mieux, "en fonction du degré de la faute du sportif".
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