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Deschamps: "On ne va pas se plaindre"

Dider Deschamps aurait tort de se plaindre. L’objectif des trois points a été atteint grâce à un succès 3-1 sur la Géorgie, et cerise sur le gâteau, l’Espagne a concédé un nul 1-1 à domicile face à la Finlande, ce qui permet aux Bleus d’aborder le match de mardi contre la Roja avec deux points d’avance au classement du groupe I des éliminatoires du Mondial 2014.
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

Est-ce une soirée parfaite ?
- Ca y ressemble. Elle aurait été parfaite si on n’avait pas pris ce but. La Finlande qui fait match nul en Espagne, cela prouve bien que le sport de haut niveau est difficile. On s’est libéré psychologiquement grâce à l’ouverture du score qui est intervenu juste avant la pause, et le but de Valbuena juste après la pause nous a fait du bien. On s’est libéré par rapport à ce qui nous attend mardi.

Vous venez quand même de réaliser une très belle opération…
- On ne va pas se plaindre. Jouer l’Espagne avec deux points d’avance, c’est mieux que si on avait trois points de retard, mais il ne faut pas non plus s’emporter. La meilleure équipe reste en face de nous. On va livrer bataille en reconnaissant le potentiel de l’Espagne.

Valbuena est-il le taulier de cette équipe ?
- C’est vous qui le dîtes. Il est dans un registre offensif et il maintient son niveau qu’il a eu à l’automne, et c’est très bien.

Avoir deux points d’avance avant d’affronter l’Espagne, cela change-t-il quelque chose ?
- Difficile de répondre. Jouer contre l’Espagne en ne pensant qu’à défendre, ce ne sera pas la solution. Le match nul resterait un bon résultat, mais il nous resterait encore trois matches à jouer. On doit jouer le match pour le gagner. Aujourd’hui on est à la meilleure place. Je regarderai le match qu’ils ont fait aujourd’hui. Le rapport de forces sera différent.
C’est une équipe qui a la maîtrise technique, et qui oblige son adversaire à subir. Qu’ils soient à l’extérieur ou à domicile, ils joueront de la même manière. (…) L’important c’est que mardi on reste à la première place, et surtout après les matches de septembre.

Qu’avez-vous pensez de la prestation de Varane et Pogba ?
- Sincèrement, le risque c’est moi qui le prends. Ils jouent dans deux grands clubs européens. Dans ce que j’ai vu depuis lundi, je n’avais pas d’inquiétude. L’un et l’autre ont démontré qu’ils avaient du potentiel. Mais c’est une étape. Il n’y a pas de crainte, ils sont libérés. Cela fait un ensemble homogène, avec des joueurs plus expérimentés. Quand il y a de la qualité, j’ai toujours donné ma confiance aux jeunes.

Qu’avez-vous pensé de Karim Benzema et de sa complémentarité avec Giroud ?
- Il aimerait être plus décisif. Il fait partie d’un collectif, il a fait de bonnes choses. Il a eu des occasions, mais cela ne lui a pas souri. Quant à la complémentarité, elle est à trouver. Ils ont fait 90 minutes, ils avaient fait 45 minutes auparavant, il y a un équilibre à trouver.

Vous semblez regretter encore le but géorgien…
- Oui. On met un peu de temps à réagir, quand le score est acquis à 3-0, il y a du relâchement. C’est quelque chose que l’on aurait pu éviter.

Les sifflets du public du Stade de France vous chagrinent-ils ?
- J’ai été joueur, je préférerais que le public soutienne ses joueurs, mais c’est comme ça. On ne peut pas leur demander de changer. C'est à nous de renverser la tendance. Dans le contexte actuel, le public est exigeant.

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