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Deschamps a aimé ce qu'il a vu

La victoire 3-0 contre la Finlande dans le dernier match des éliminatoires a plu à Didier Deschamps qui y a vu de bons motifs d'espoir en vue des barrages du mois de novembre. Le sélectionneur a un mois pour trouver la formule qui emmènera les Bleus au Brésil.
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Bon pour la confiance

"Oui. C'est ce qu'on recherchait, marquer encore 3 buts même si on  aurait pu en marquer plus avec les poteaux. Le score aurait pu être plus  sévère. Ils ont réussi à nous perforer deux fois avec deux belles occasions  mais c'est le fait d'être porté vers l'avant et de laisser des espaces à  l'adversaire. On est était sur la même ligne de conduite que vendredi dans le  jeu, avec de la mobilité, de la vitesse. On a fait de bonnes choses avec une bonne maîtrise collective."

Les hommes

Auteur d'un but et d'une passe décisive, Franck Ribéry a encore largement contribué au succès des Bleus. "Il a toujours été un joueur très influent. Je peux avoir d'autres  problèmes (que lui, ndlr). Il est très bien, en pleine confiance et ça se voit." Assez pour obtenir le Ballon d'Or. "Je l'espère, il le mérite." Il a eu également un mot pour ses attaquants, Olivier Giroud et Karim Benzema qui se sont mis en évidence. Le Gunner "a été dans la continuité de ce qu'il avait fait ces derniers temps. Il a été bon dans le jeu dos au but, il a été important dans le travail de harcèlement". "Il est bien, en confiance, comme Karim Benzema qui a marqué son 2e but en 2 matches."

Deschamps est également revenu sur le positionnement des deux autres joueurs offensifs, Samir Nasri et Mathieu Valbuena. "Ce n'est pas que les deux mais les 4 de devant. Ribéry a aussi permuté  et Giroud aussi a fait les efforts sur les côtés. Les positions initiales  peuvent évoluer. Ils se sont globalement plutôt bien entendu même si 3 joueurs  pouvaient se trouver du même côté. Ils se sont bien répartis les tâches."

Le bilan

Cette rencontre est à ranger aux cotés du match nul contre l'Espagne (1-1) il y a un an. Les Bleus ont convaincu, même si selon le sélectionneur, "on peut toujours s'améliorer mais on a eu une bonne utilisation du ballon, la maîtrise des côtés avec les latéraux. Mais on s'est fait perforer deux fois avec des appels en diagonale. Il faudra avoir plus de sécurité. Il  faut trouver le juste équilibre dans l'envie d'aller de l'avant." Deuxième du groupe I derrière l'Espagne, Deschamps a vu "une logique sportive" se réaliser. "On a eu l'ambition de se battre pour la 1re place, on y était mais c'est logique que l'Espagne finisse devant nous. Mais on a lutté. Etre en barrages, il y a une forme de logique. On a une défaite et deux matches nuls et la défaite est contre l'Espagne. C'est un très bon parcours."

Les barrages

Cette prestation va servir de base de travail pour les deux matches de barrage du 15 et 19 novembre. Deschamps pourrait être tenter de reconduire ceux qui ont été convaincants. "Après, je ne sais pas ce qui peut se passer. Sur 8-9 joueurs, je peux avoir une-deux hésitations par rapport à ce que je veux  faire à domicile, à l'extérieur. Des joueurs sont aussi bien rentrés, j'ai des solutions avec des joueurs qui peuvent apporter des choses à l'équipe." La France ne sera fixée que lundi sur son futur adversaire, mais si le Portugal est le premier nom qui vient à l'esprit du sélectionneur quand on lui demande qui il souhaite éviter, il ne veut sous-estimer les autres.

"On se dit forcément le Portugal avec Ronaldo mais jouer des équipes collectives comme la Grèce, la Croatie ou l'Ukraine ce ne sera pas plus facile ou plus simple. Je ne suis pas encore entré dans l'analyse des forces de nos futurs adversaires. Ce qui est rageant c'est qu'on rate la tête de série pour 1 point. On est un peu pénalisé mais on prendra l'adversaire qu'on aura. On est dans un groupe de 5 avec deux matches en moins. C'est la Fifa qui décide, on a fait valoir nos droits par rapport à ce qu'on trouve injuste. Après, on obéira à leur décision." 

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