Des débris venant "probablement" de l'avion découverts
Neuf jours après la disparition de l'avion qui transportait le footballeur Emiliano Sala de Nantes à Cardiff, où il venait d'être transféré, les recherches se poursuivent. Si aucune trace de la carlingue n'a jusqu'à présent été trouvée, et ce malgré des recherches extrêmement poussées, les enquêteurs britanniques ont annoncé mercredi que des débris de sièges appartenant "probablement" à l'avion avaient été retrouvés sur une plage française, près de Surtainville, dans le Cotentin.
"Le lundi 28 janvier au matin, le Bureau d'Enquêtes & d'Analyses (BEA) nous a informé qu'une partie d'un coussin de siège a d'abord été découvert sur une plage près de Surtainville, dans la péninsule du Cotentin. Un deuxième coussin a ensuite été retrouvé dans la même zone, plus tard dans la journée. D'après un examen préliminaire, nous avons conclu qu'il est probable que les coussins proviennent de l'avion disparu" "écrit dans un communiqué l'Air Accident Investigation Branch (IAAB), l’organisme chargé des enquêtes sur les accidents aériens au Royaume-Uni.
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Reprise des recherches officielles
Si aucun élément ne permet pour l'instant d'affirmer que les débris retrouvés lundi matin appartiennent bien à l'avion piloté par David Ibbotson, et à bord duquel se trouvait Emiliano Sala, les premières analysent de l'IAAB tendent à le confirmer. Une nouvelle qui entraîne dès à présent la reprise des recherches officielles, arrêtées jeudi dernier.
"Nous avons engagé un engin de recherche spécialisé pour entreprendre une recherche sous-marine des fonds marins" ont également annoncé les enquêteurs britanniques. D'autres recherches sous-marines étaient déjà prévues pour dimanche, mais elles ne dépendaient pas d'un organisme officiel, la police de Guernesey ayant mis fin aux investigations il y a plusieurs jours. Les recherches, "privées", n'ont pu reprendre que lundi, grâce au dévouement de la famille du joueur argentin, qui a décidé de lancer une cagnotte en ligne afin de les financer. Elles sont dirigées par l'océanographe Anglo-Américain David Mearns, qui ne devrait donc plus être seul à chercher la carlingue.
"En raison des conditions météorologiques et de la mer, nous prévoyons actuellement que la recherche dans les fonds marins commencera à la fin du week-end et durera jusqu'à trois jours. L'équipement de sonar à balayage latéral sera utilisé pour tenter de localiser l'épave sur le fond marin. Si l'épave est retrouvée, un véhicule télécommandé (ROV) sera utilisé pour examiner visuellement l'épave" conclut l'IAAB dans son communiqué.
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