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Défi "Cap Optimist" : "Ça se joue au mental, c'est ensemble qu'on va y arriver", assure une des six aventurières traversant en paddle l'océan Pacifique

Cinq Françaises et une Espagnole vont parcourir 8 000 km en paddle, du Pérou à la Polynésie française, au profit d'enfants atteints par le cancer.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3min
Les six aventurières à leur départ de Lima, au Pérou, pour traverser 8 000 km en paddle jusqu'en Polynésie française. (JEREMIE GABRIEN / CAP OPTIMIST / DR)

"Ça se joue au mental, c'est vraiment ensemble qu'on va y arriver", a déclaré dimanche 8 janvier sur franceinfo Marie Goyeneche l'une des six aventurières - cinq Françaises et une Espagnole - qui participent depuis mercredi 4 janvier au défi "Cap Optimist". Avec Emmanuelle Bescheron, Alexandra Lux, Itziar Abascal, Stéphanie Geyer-Barneix et Margot Calvet, elles tentent la traversée en paddle de l'océan Pacifique entre Lima au Pérou et Moorea en Polynésie française. Ces spécialistes du sauvetage en mer sont parties pour 3 mois de mer et 8 000 km parcourus à la force de leur bras, au profit d’enfants atteints par le cancer. "On se relaie toutes les heures, 24 h sur 24, pour atteindre notre destination", a-t-elle expliqué. Elles sont assistées par une équipe de 5 personnes sur un voilier suiveur, dont une infirmière et une ostéopathe. On peut suivre leur progression sur leur page internet

franceinfo : Votre aventure débute à peine. Comment sont rythmées vos journées ?  

Marie Goyeneche : On est partis mercredi à 14 h, heure locale du Pérou, de Lima pour rejoindre Moorea en Polynésie française. Nous pensons mettre 90 jours. Nous avons de quoi vivre 90 jours. On rame sur une planche de paddleboard allongée ou à genoux à la force de nos bras. On est six. On se relaie toutes les heures 24h sur 24 pour atteindre notre destination. On rame 1 heure et on est 5 heures sur le bateau. Après notre heure de rame, on mange un petit peu. La nuit, on part directement se coucher. Après cela s'organise entre de la surveillance et dormir. On s'occupe comme on veut, mais on est 4 heures chacune dans l'eau par jour.

Comment envisagez-vous les prochaines semaines ?

Ça se joue au mental. On est prêtes physiquement, mais on va voir sur la durée ce qui peut pêcher à un moment donné. On est assez soudées. On a une super équipe autour de nous. Après, on discute bien de tout ce qui nous contrarie pour ne pas pénaliser l'avancée. On sait s'écouter, on sait où on va et pourquoi on le fait. On est plus que soudées toutes ensemble et c'est vraiment ensemble qu'on va y arriver.  

Comment est la météo ?  

On a un début assez calme, une mer qui est plutôt chaude, avec pas trop de vent. On est à l'abri derrière le bateau. On rame à une vitesse vraiment très satisfaisante. On a un petit courant qui nous pousse et nous aide à avancer. Pour le moment, c'était assez clément. Après sur la durée, on se tient informées de la météo, jour après jour. On ne peut pas dire pour l'instant si on aura des conditions plus houleuses ou plus tranquilles. On ne le sait pas trop pour le moment, mais ça s'annonce plutôt bien.

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