Vuelta, 5e étape : Tim Wellens s'impose à Sabiñánigo devant Guillaume Martin
Comme un symbole. La huitième arrivée de la Vuelta à Sabiñánigo a vu un nouveau Belge s’imposer. Tim Wellens succède ainsi à son compatriote Greg Van Avermaert, le dernier à avoir levé les bras dans cette commune située au sein de la province de Huesca (2008). Derrière le puissant coureur de la Lotto-Soudal, Guillaume Martin (Cofidis) et le jeune Néerlandais Thymen Arensman (Team Sunweb) complètent le podium.
Grâce à ce succès, Wellens a remporté la première étape de sa carrière sur la Vuelta. La troisième sur un grand tour, aussi, puisqu’il en a déjà gagnées deux sur le Giro à défaut d’avoir levé les bras sur le Tour de France. Et cette victoire n’est pas la seule bonne nouvelle de sa journée puisque le Belge a également récupéré le maillot à pois de meilleur grimpeur. En passant en tête des trois difficultés du jour (13 points), il a en effet dépassé Richard Carapaz au classement de la montagne, d’un petit point (19 contre 18).
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Primoz Roglic grapille quelques secondes
Pour obtenir ce succès, Tim Wellens a dû s’employer. Sa deuxième tentative d’échappée fut la bonne après un échec dans les trente premiers kilomètres. Il était alors accompagné de onze coureurs, dont Sepp Kuss (Jumbo-Visma). Il a ensuite accéléré avec Thymen Arensman (Sunweb) à 76km de l’arrivée et seul Guillaume Martin (Cofidis) est parvenu à les rejoindre. Alors que leur avance sur le peloton s’est peu à peu agrandie, l’équipe de la Total Direct Énergie a décidé de s'activer. Sous son impulsion, l’écart s’est progressivement réduit, passant de 4’30’’ à 2’30’’. Les efforts des coureurs de Lylian Lebreton n'auront toutefois pas permis la victoire espérée de Julien Simon, arrivé à une belle huitième place. Juste devant Dorian Godon (AG2R La Mondiale), autre Français à intégrer le top 10 (10e).
Dan Martin et David Gaudu espéraient quant à eux une meilleure fin de course. L'Irlandais et le Français se sont en effet retrouvés au sol à 300m de l’arrivée. Martin, deuxième du général, a même terminé l'étape avec plus de quatre minutes de retard sur le vainqueur du jour, avant d’être reclassé. Le coureur d'Israel Start-Up Nation a toutefois concédé quatre secondes sur Primoz Roglic. Le Slovène au maillot rouge, opportuniste et solide dans le final, a également grapillé une seconde sur l'Autrichien Felix Großschartner (7e du général) et quatre sur l'Équatorien Richard Carapaz (3e). Après sa désillusion sur le Tour de France, le leader de la Jumbo-Visma a sans doute compris que toutes les secondes étaient importantes.
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