Movistar dans les temps, Castroviejo premier leader
Quoi de mieux qu'une démonstration de force collective pour entamer un Tour dont on est l'un des grands favoris ? Il y a fort à parier que Nairo Quintana n'a pas de réponse à cette question. Deuxième du Tour en 2013, il avait choisi, sur les conseils de son équipe, de faire l'impasse sur la Grande Boucle en 2014. Bilan un Giro et l'ambition de refaire le coup sur la Vuelta. Le coup est bien embarqué. Bien sût, l'avantage est symbolique mais force est de constater qu'il vaut mieux être dans la position du grimpeur colombien que dans celle de Contador, repoussé à 19 secondes, ou de Froome qui a concédé 26 secondes. Pour les autres leaders, fortunes diverses: Uran est à 11 secondes, Keldermann à 19, Aru à 30, Van Den Broeck aussi, Rodriguez à 38.
Les équipes françaises ont toujours eu du mal à briller sur les contre-la-montre par équipes. Ce départ de la Vuelta l'a confirmé. La mieux classée est Ag2r qui débourse 33 secondes alors que la FDJ termine 19e à 45 secondes et que Cofidis et Europcar ferment la marche à respectivement 51 secondes et 1'03.
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