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Barguil fait sensation sur la Vuelta

Pour son premier Grand Tour, Warren Barguil (Argos) a faussé compagnie à ses derniers compagnons d'échappée pour l'emporter lors de la 13e étape de la Vuelta entre Valls et Castelldefels. C’est la première victoire d'un Français sur le Tour d’Espagne depuis David Moncoutié en 2011. Vincenzo Nibali (Astana) conserve son maillot rouge de leader.
Article rédigé par franceinfo
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Warren Barguil n'aura pas attendu longtemps avant de lever les bras sur un Grand Tour. Il ne lui en aura fallu en effet qu'une seule épreuve, la Vuelta, et une petite dizaine d'étapes pour se mettre en conditions. Sorti peu avant la flamme rouge, le vainqueur du Tour de l'Avenir 2012 -qui s'était calé dans l'échappée du jour- a mis dans les derniers hectomètres sept secondes dans le vue de Rinaldo Nocentini (AG2R) et Bauke Mollema (Belkin). Avec ce succès acquis à la pédale, le coureur d'Argos redonne le blason du cyclisme français, qui n'avait plus gagné sur la Vuelta depuis un certain David Moncoutié en 2011. Au classement général, le maillot rouge reste sur les épaules de Vincenzo Nibali (Astana). L'Italien, qui a passé une nouvelle journée tranquille dans le peloton, attaquera les Pyrénées en toute sereinité.

Barguil dans la cacophonie

Parti dans l'échappée au km 75, en compagnie d'un groupe de 19 coureurs composé notamment de Beñat Intxausti (Movistar), Jérôme Coppel (Cofidis), ou encore Michele Scarponi (Lampre-Merida), le coureur de 21 ans a attendu d'être à deux bornes de l'arrivée et le regroupement du groupe de tête pour la jouer au plus malin. Et ce, malgré la présence de plusieurs grands noms parmi les fuyards. Le Français -au bord de l'abandon lors de la 10e étape- a couru comme un vieux briscard en plaçant un contre dans les derniers kilomètres. Mollema a bien essayé de mener la chasse derrière, mais le Néerlandais était neutralisé par ses autres compagnons de route.

Barguil, intouchable dans les 200 derniers mètres, s'est ainsi envolé vers la victoire d'étape, s'offrant au passage sa première victoire chez les professionnels. Sur la ligne d'arrivée, le Français a tout de suite levé les yeux au ciel en souvenir de son grand-père, récemment décédé. "Cette victoire est pour lui. Je suis très heureux", a-t-il commenté, ému, au micro de nos confrères espagnols. Pendant ce temps-là, Rinaldo Nocentini (AG2R) a réglé au sprint le reste de l'échappée, au sein de laquelle Coppel a pris la neuvième place. Pour Vincenzo Nibali, la journée s'est passée comme celle de la veille, au chaud dans le peloton. Et ce n'est pas plus mal avant l'escale à Andorre, sur les terres de Joaquim Rodriguez, samedi.

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