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Vincent Lavenu : "La difficulté du contre-la-montre est la cohésion"

Au programme du jour, le contre-la-montre par équipe disputé entre Vannes et Plumelec (sur 28 km) n’est pas forcément très apprécié de toutes les équipes. Chez AG2R, cette épreuve si particulière a été évidemment travaillée, mais sans les moyens des plus grosses cylindrées. Le manageur de l’équipe française, Vincent Lavenu, estime que tout est une question de cohésion.
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
L'équipe AG2R dans un contre-la-montre sur la Vuelta 2014 (DE WAELE TIM / TDWSPORT SARL)

Comment votre équipe va gérer ce contre-la-montre ?
Vincent Lavenu :
On va partir vite, on va accélérer et finir au sprint ! Je plaisante… L’important c’est d’être surtout très régulier, de maintenir une haute vitesse sans faiblesse. Il vaut mieux chercher à avoir une allure haute régulière, plutôt que de faire des pics dans un sens ou dans l’autre, ce qui n’est pas du tout efficace. La difficulté est là, c’est cette cohésion, ce collectif qui permettent de maintenir l’allure très haute. Tout ceci représente des détails techniques, et c’est pour cette raison qu’il y a un bon briefing avant l’étape.

Avez-vous fait un travail spécifique pour cette étape du Tour de France ?
V. L. :
Nous avons fait pas mal de travail dans les stages, notamment au Lautaret dans la vallée, où nous avons pris plusieurs fois le vélo de chrono. On a fait des séances spécifiques, ce qui nous a permis de voir qu’il y avait encore du boulot. On a reconnu le parcours mais pas forcément avec beaucoup de coureurs du Tour de France. On a quand même la connaissance du terrain.

Ces entraînements s’effectuent-ils sur des circuits fermés ?
V. L. :
On fait ça essentiellement sur route, même si avec la circulation l’exercice est parfois dangereux. On a loué plusieurs fois des pistes privées, en Allemagne, en Espagne, et celle d’Aigle mais c’était plus pour la position que pour le travail collectif. On sait que certaines équipes louent des circuits, c’est un peu la course à l’armement, il y a de plus en plus de moyens mis au service des équipes pour pouvoir améliorer leurs performances, car c’est vrai que cela a une grande incidence sur le résultat final.

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