Thibaut Pinot: "Tirreno-Adriatico, mon premier objectif"
En quoi cette année est-elle particulière pour vous ?
T.P. : "C'est l'année olympique. Ce sera peut-être pour moi la seule chance de faire les JO. Tokyo (2020) et Paris (2024) ne seront sans doute pas des parcours de grimpeurs. Et, pour moi, une carrière sans faire les Jeux, ce n'est pas une vraie carrière."
Cet objectif est-il compatible avec le Tour de France ?
T.P. : "Il n'y a pas à choisir. Deux semaines après le Tour, c'est possible de surfer sur la vague. Les deux objectifs sont dans le même bloc et tout le monde sera dans le même cas. On connaît les favoris, Froome, Quintana, Valverde... Ils seront aussi sur le Tour."
Sont-ils prenables ?
T.P. : "Sur une course d'une semaine, Quintana et Froome sont difficiles à battre mais sur une journée c'est possible. Je l'ai fait au (Tour de) Romandie et je suis monté sur le podium au Tour de Lombardie."
Comment se présente le Tour pour vous ?
T.P.: "Le parcours me plaît, il ressemble un peu à celui de 2014 où l'on était vite dans la montagne. On sait qu'on a cinq jours à se faire violence. Cette année, dix jours, c'était vraiment long. Cela va changer la donne."
Qu'espérez-vous au classement général ?
T.P. : "J'ai été sur le podium en 2014, revenir sur le podium serait superbe."
Et sur les autres courses ?
T.P. : "Ne plus faire quatrième mais monter sur le podium. Je me suis retrouvé trois fois quatrième dans les courses d'une semaine. Ce n'est pas une place que j'apprécie. Jouer la victoire sur une course d'une semaine serait passer un cap. Pour les étapes, j'arrive à gagner face aux meilleurs, il faut continuer dans ce sens-là."
Par quoi passe votre progression ?
T.P.: "S'améliorer dans le chrono, c'est important. L'an dernier, j'ai fait quatrième parce que j'ai perdu des petites secondes qui m'ont coûté le podium à chaque fois. Il y a aussi les championnats de France et les JO. Montrer que je fais partie des deux meilleurs Français sur le chrono, ça me plairait."
Comment réagissez-vous à l'annonce de l'engagement de la FDJ jusqu'à fin 2018, vous qui êtes en fin de contrat cette année ?
T.P. : "C'est une très bonne nouvelle. Comme l'a dit Marc (Madiot, manager de l'équipe), ça fera 22 ans (de présence), c'est assez exceptionnel. Cela permet de continuer à bosser sereinement. On va tous progresser."
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