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Sylvain Chavanel: "Kristoff est l'homme à abattre"

A 35 ans, Sylvain Chavanel participe une nouvelle fois à Paris-Roubaix. Lui qui s'est raté sur le Tour des Flandres espère se rattraper sur "L'Enfer du Nord".
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Sylvain Chavanel est motivé pour Paris-Roubaix (ERIC LALMAND / BELGA)

Après un Tour des Flandres décevant, comment vous sentez-vous avant Paris-Roubaix ?

Sylvain Chavanel: "Je suis très motivé pour Paris-Roubaix, ça reste l’une des plus belles courses pour ma part. Dimanche dernier (au Tour des Flandres) je n’étais pas bien dans la dernière heure, je me suis mal alimenté. Ce sont des choses qui arrivent même après dix ans de professionnalisme. J’ai fini le Tour des Flandres très fatigué. Cette semaine, j’ai opté pour de la fraîcheur. J’ai évidemment roulé mais j’ai fait des séances d’entraînement sans faire de très hautes intensités."

Quelle sera votre tactique ?

S.C.: "Paris-Roubaix reste une course à part. Anticiper c’est pas mal. On fait un premier bilan après la Tranchée d’Arenberg. C’est le premier secteur où la première sélection se fait. Ça reste une course très ouverte. Beaucoup de coureurs vont vouloir anticiper. Ça sera à moi de sentir le bon coup. Je vais essayer d’aborder les secteurs en bonne position, de m’économiser un maximum de ne pas trop traîner derrière pour conserver des forces. Les secteurs c’est en file et quand tu ressors il faut faire des efforts. Les premiers secteurs il faut penser à s’économiser un maximum. A moi de sentir les bons coups et d’anticiper en fonction de mes jambes. Tout se fera en fonction de ma condition de demain.

Vous et Heinrich Haussler, pouvez-vous battre Kristoff ?

S.C.: "Sur ce qu’il a démontré ces derniers temps, Kristoff peut être le favori numéro un, l’homme à abattre mais dans le cyclisme moderne beaucoup de coureurs sont capables de remporter Paris-Roubaix. C’est vrai que sur ce qu’il a montré ces derniers temps, il parait imbattable. Je prends année par année. Je n’aime pas faire des discours avant les scénarios Je préfère en faire après avoir accompli de belles choses. Haussler a le même rôle que moi : accompagner les leaders le plus loin possible et puis de voir. Soit de rester avec eux soit d’anticiper. Mais le but d’Haussler et de Chavanel c’est avant tout d’aller chercher un bon résultat."

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