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Romain Bardet: Paris-Nice avec le Tour de France et les JO dans un coin de la tête

Le grimpeur puncheur de la formation AG2R-La Mondiale envisage avec ambition cette saison 2016 qui doit lui permettre de poursuivre sa progression. A 25 ans, l’Auvergnat visera son premier top 5 en juillet sur la Grande Boucle avant d’essayer de rafler une médaille aux JO de Rio en août. Avant cela, dès dimanche, il sera à pied d’œuvre pour Paris-Nice, la première grande course par étapes de l’année. L’équipe dirigée par Vincent Lavenu tentera d’y faire briller son leader et ses coéquipiers, Alexis Gougeard, Alexis Vuillermoz ou encore Ben Gastauer.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2 min
Romain Bardet (AG2R-La Mondiale) (DE WAELE TIM / TDWSPORT SARL)

Quel sera votre objectif sur le Tour de France ?

Romain Bardet: "Ce sera de faire mieux que mon meilleur classement, c'est-à-dire 6e en 2014. Je sais que le top 5 est jouable à moyen terme. Je vais faire en sorte de me mettre dans les meilleures conditions avec l’équipe pour aller chercher une bonne place. Je suis bien épaulé. On a un gros collectif avec notamment Ben Gastauer, Christophe Riblon et Alexis Vuillermoz. J’ai 25 ans. Ce n’est pas forcément précoce. Thibaut Pinot et Nairo Quintana ont mon âge. On a la chance d’appartenir à une génération qui peut talonner les meilleurs et les plus expérimentés. J’espère continuer à en faire partie".

Vincent Lavenu dit de cette équipe AG2R qu’elle est ambitieuse, solidaire, déterminée. C’est la définition que vous donneriez ?

"C’est plutôt positif (sourire). Non, mais c’est vrai que c’est ce qu’on ressent. On a un groupe qui reste sensiblement le même que l’an passé avec simplement quelques renforts de qualité. On a vraiment une osmose et un état d’esprit qui s’est dégagé depuis les bonnes performances sur le Tour 2014. Ce groupe vit bien ensemble, il est très solidaire. Il y a chaque année une restructuration plus importante au niveau du staff qui amène les coureurs à être davantage professionnels. On est vraiment sur la bonne voie pour jouer encore en haut du tableau en 2016".

Quels sont les premiers objectifs importants ?

"Le mois de mars avec Paris-Nice, le Tirreno Adriatico et le Tour de Catalogne. Plus loin, il y aura le Tour puis les Jeux Olympiques".

Les JO seront très importants cette année…

"Les Jeux Olympiques, j’y pense. Une Olympiade, ça fait rêver. Mais ça passe par un bon début de saison. J’ai décidé d’alléger mon début de saison pour arriver à mon pic de forme entre le Tour de France et les JO. L’été va être vraiment dense et ça sera important d’avoir énormément de fraîcheur pour être performant."

Le parcours des JO, assez difficile, devrait convenir aux coureurs français…

"Toute l’équipe est très sensibilisée sur l’impact des JO. Vu la typologie de la course à Rio, vu la composition de notre groupe avec pas mal de grimpeurs, je pense qu’on aura une belle équipe de France et tous une carte à jouer là-bas. On est en contact régulier avec Bernard (Bourreau, le sélectionneur) qui vient nous voir sur les courses. La France a joué le jeu en présentant une sélection de grande qualité l’an dernier pour la pré-olympique. On a fait de bons repérages et on reste tous en contact. Les quatre meilleurs représenteront la France pour essayer de décrocher l’or olympique. Finalement, c’est un objectif qui se concilie très bien avec le Tour de France. Il y aura une grosse préparation en amont avant de basculer sur le Tour puis les JO avec quelques jours de récupération entre les deux".

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