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Paris-Nice: 2016, la bonne année pour Démare ?

Auteur d’un bon début de saison avec une victoire d’étape à La Méditerranéenne, Arnaud Démare aborde un Paris-Nice relevé (Kittel, Greipel, Kristoff et Bouhanni) en confiance. Surtout, il espère que 2016 sera la bonne année après une saison à se chercher.
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

Quinze victoires en 2014, deux en 2015, Arnaud Démare a régressé la saison dernière. C’est en tout cas ce que disent les chiffres. Cependant, dans le détail, la vérité est sans doute ailleurs. Oui le sprinteur de la FDJ a (beaucoup) moins gagné mais il a surtout cherché à faire dans la "qualité" quand en 2014, il n’avait pas levé les bras une seule fois sur une épreuve World Tour. Notons qu’il n’a pas atteint ce but en 2015 mais il a tourné autour, notamment à Paris-Nice ou encore à l’Eneco Tour. Surtout, il s’est préparé spécifiquement pour les Classiques du nord, prenant la 10e place du Het Nieuwsblad et la 15e de Gand-Wevelgem. "En 2014, j’avais quinze victoires et je voulais m’orienter sur les Classiques, en choisissant des belles. Ça a été compliqué pour moi parce que je n’étais pas au niveau que j’attendais et avec mes coéquipiers, on n’était pas non plus très bien coordonnés pour aller chercher un résultat."

Un groupe ressoudé

Il se murmure dans le monde du vélo que l’intersaison a été mouvementée du côté de la formation FDJ. Le manager, Marc Madiot, jamais avare de coup de gueule, a poussé une belle gueulante pour rappeler à ses coureurs, notamment au groupe sprint et classiques, l’important d’être ensemble et de se rassembler derrière son leader, en l’occurrence Arnaud Démare. "J’étais déçu l’année dernière mais eux (ses coéquipiers) aussi, estime un Démare qui croit beaucoup dans les recrues de l’intersaison. "On a du nouveau, Konovalovas est un bon rouleur, Hoelgaard, le Norvégien, m’aidera aussi dans les sprints". Et le changement s’est ressenti à La Méditerranéenne même si l’adversité n’était pas énorme. "Cette année, je pars sur toutes les courses avec l’objectif de gagner", rappelle le Picard qui avait parfois tendance à ne pas croire assez en lui. Sans se fixer d’objectifs chiffrés, Démare aimerait bien aborder la période des classiques avec "deux-trois" victoires.

Une concurrence relevée sur Paris-Nice​

Sur la deuxième étape du Paris-Nice 2015, Arnaud Démare n’avait été battu que par André Geipel mais avait terminé devant Degenkolb, Bouhanni ou Kristoff. Justement, sur l’édition 2016 de la "course au soleil", la concurrence sera très relevée. Marcel Kittel, André Greipel, Alexander Kristoff et Nacer Bouhanni seront de la partie. Quand on évoque son ancien ennemi de l’intérieur, le sprinteur de la FDJ s’en tire avec une pirouette : "Le but c’est d’en gagner des belles. Forcément, il y aura la concurrence française mais aussi avec tous les autres". Justement, pour le reste, Arnaud Démare suggère qu’il n’y a plus un sprinteur qui domine tous les autres comme l’a pu faire Cavendish par le passé. Sans doute une aubaine pour lui. Dès lundi à Vendôme, les fauves seront lâchés.

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