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Tout sauf un pèlerinage

La 13e étape mène les coureurs entre Pau et Lourdes, pour une arrivée en Midi-Pyrénées. Une traversée de 152,5 kilomètres qui culminera à 1709 mètres d’altitude au sommet de l’Aubisque, principale ascension du jour. Pourtant, au vu du profil de l’étape, difficile d’imaginer une explication des leaders. Thomas Voeckler, qui a sauvé son maillot jaune jeudi, à Luz-Ardidene devrait pouvoir conserver sa tunique une journée de plus.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Pau est une ville-étape traditionnelle pour le Tour. Il s’agit déjà du 63e passage du peloton dans la ville des Pyrénées-Atlantiques. Pas le temps pour autant d’être nostalgique pour les coureurs. La 13e étape du Tour n'a rien d'une sinécure. Notamment à cause du col hors catégorie de l’Aubisque, l’ascension principale du jour, au 91e kilomètre. Une montée abrupte de près de 16,4 kilomètres à plus de 7,1%. L’occasion de faire la différence pour les leaders ? Pas forcement, puisque ce col réputé se trouve à plus de quarante kilomètres de l’arrivée. La fin du parcours est majoritairement fait de descente avant l’arrivée sur Lourdes. Avant de grimper l’Aubisque les coureurs pourront se mettre en jambes en franchissant la côte de Cuqueron (3e catégorie) et la Côte de Bellair (4e catégorie), 

L’étape devrait donc plus profiter à une bande de baroudeurs, n’ayant pas peur de prendre le large par rapport au peloton dès le début de l’étape. On pense à des coureurs comme Sandy Casar ou Jérôme Pineau côté français. Délivré de la « responsabilité » du maillot jaune, l’équipe Europcar pourra reprendre ses offensives. L’occasion peut-être pour Anthony Charteau d’être dans le « bon coup du jour ». Et pourquoi pas signer la première victoire française sur ce Tour de France. Après tout à Lourdes, tout est possible.

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