Sébastien Minard : "Pas de répit"
Si les premières étapes d’un grand Tour permettent généralement au peloton de se lancer sur des bases tranquilles, offrant surtout aux sprinteurs l’opportunité de briller, l’édition 2014 de la Grande Boucle déroge quelque peu à la règle. "Sur la première étape, on ne s’attendait pas à ce que cela soit aussi rude au niveau du dénivelé", reconnaît par exemple Sébastien Minard. La deuxième ? "Très difficile, une petite Ardennaise avec une succession de cotes très dures et de descentes très techniques. Et un public fou."
Avant même leurs premiers coups de pédale en France, les favoris devront donc faire d’une vigilance particulièrement importante pour un début de course. "On annonce que l’étape pavée (la cinquième) est la plus propice à créer des écarts, mais samedi déjà, un groupe de cinquante bons coureurs ont failli être piégés. Personne ne s’y attendait, confirme Minard, qui évoque un danger permanent. Tout est rentré dans l’ordre, mais le peloton est tendu, la météo très changeante. Du côté de Reims, par exemple, il risque d’y avoir beaucoup de vent."
Fort de neuf grands Tours au compteur (cinq Grandes Boucles, quatre Vuelta), tous terminés, c’est en connaissance de cause que le Tricolore met en garde ses leaders : "La course sera piégeuse bien avant les Vosges". La promesse d’un joli spectacle ? "Oui, c’est bien du point de vue de la nervosité. Il n’y aura pas de répit".
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