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Saint-Leonard-de-Noblat a rendu hommage à Raymond Poulidor

Pour les 80 ans de Raymond Poulidor, le Tour de France passait par chez lui, à Saint-Leonard-de-Noblat. L'occasion de rendre hommage à un "Poupou", légende du Tour malgré ses échecs répétés sur la plus grande course du monde.
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
La "poupoularité" de Raymond Poulidor est intacte (TOUCHART / MAXPPP)

« Il est où Poupou ? » A Saint-Leonard-de-Noblat, là où a vécu et vit encore l’un des plus grands coureurs français de l’histoire du cyclisme, on n’attend pas le passage du peloton du Tour de France, la star ici c’est Raymond Poulidor, 80 ans cette année. Il était impensable que la Grande Boucle ne rende pas hommage à l’un de ses coursiers les plus connus. Oui, « Poupou » n’a jamais gagné le Tour mais ses huit podiums pèsent lourd et sa côte de popularité est quasiment sans égale, plus d’un demi-siècle après son premier podium (en 1962 !).

Une énorme émotion

Pour l’occasion, son village avait fait le plein. Le centre-ville était en fête devant le podium éphémère qui avait été monté pour accueillir l’homme du jour. La star locale s’est faite attendre, heureusement la Caravane du Tour a fait patienter ses adorateurs. Mais le cœur n’y était pas tout à fait à Saint-Leonard-de-Noblat, pas comme sur un jour normal sur le Tour en tout cas. Le gâteau, surmonté du nombre 80 comme l’âge du vainqueur du Tour d’Espagne 1964, attendait lui aussi. Et soudain, Poulidor est apparu, flanqué de Bernard Hinault et Bernard Thévenet, deux autres légendes de la petite reine. Et la foule a applaudi à s’en faire mal aux mains. Certains avaient même les larmes aux yeux devant l’enfant du pays. Ils étaient des dizaines, des centaines pour crier leur amour à un homme que l’on a trop souvent réduit à ses places d’honneurs sur le Tour de France. Raymond Poulidor c’est avant tout une gueule et un style mais aussi un palmarès dément : huit podiums sur le Tour donc mais aussi une Vuelta, un Milan-San Remo, une Flèche Wallonne, deux Paris-Nice.

L’enfant du pays a vécu un moment d’émotion particulier dans la ville où il a hérité de la propriété de ses parents. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Après vingt minutes passées à Sain-Leonard-de-Noblat, Rraymond Poulidor a repris la route dans la voiture du sponsor du maillot jaune, ce paletot mythique qui s’est toujours refusé à lui.

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