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Riblon, Vichot, Gautier et Cie ont bravé le déluge

Les coureurs partis après 15h ont disputé ce contre-la-montre alpin dans des conditions dantesques. Christophe Riblon (AG2R), Arthur Vichot (FDJ), Cyril Gautier (Europcar), Maxime Médérel (Sojasun) et John Gadret (AG2R) ont tous fait part de leurs difficultés à s’adapter au parcours du jour (32 km entre Embrun et Chorges).
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 5min
 

Entre les coureurs partis ce midi et les malchanceux qui se sont élancés quelques heures plus tard, la donne n’était pas la même. Les conditions de jeu avaient nettement évolué, passant d’un climat très lourd à un véritable déluge, l’orage ayant éclaté au moment où les coureurs du premier tiers du classement commençaient à en découdre.

Gautier: "A fond sur les freins"

« C’était un chrono tout à fait différent du Mont-Sain-Michel. Là, c’était montée-descente, montée-descente. J’ai pris la pluie dans la première descente, j’ai même dû mettre pied à terre », a expliqué Cyril Gautier, marqué physiquement par l’effort (103e de l’étape à 6’09 de Chris Froome). « Je ne suis pas tombé mais ça ne m’a pas mis très à l’aise. J’étais presque à fond sur les freins. Après, le chrono est raisonnable. Je l’ai fait à fond comme je fais d’habitude. Pour moi, c’était mieux que l’autre jour », a-t-il dit.

« Je suis parti à 15h03 et il a plu à 15h05. Voilà, c’est comme ça. Malheureusement », a regretté Maxime Médérel (154e à 7’18). « J’ai eu de la pluie très drue dans la première descente que j’ai prise comme si j’étais sur des œufs, à deux à l’heure. Je n’ai pas voulu prendre de risques pour les deux prochains jours même si je n’ai pas pu m’économiser vu qu’il a fallu être très vigilant. Je n’ai pas trop de regrets au niveau sensations. J’ai des courbatures un peu partout de ma chute d’hier. J’ai essayé de limiter la casse », a conclu le coursier de Sojasun.

Vichot: "Des rafales de vent"

« J’ai pris le déluge », a quant à lui confié Arthur Vichot (9e à 6’02). « C’était la galère, on ne voyait rien. La route était trempée et il y avait un gros vent de face. C’était orageux avec un temps vachement changeant. D’un km à l’autre, la route était sèche ou détrempée. En plus il y avait de fortes rafales de vent donc je ne pouvais pas lutter. Dans la tête, ce n’était pas facile », a déploré le récent champion de France.

Christophe Riblon (25e, à 2’54), parti peu avant lui, a également essuyé une belle tempête orageuse : « Des grêlons », a-t-il commenté. « J’ai fait un changement de vélo –avec roue lenticulaire- en haut de la bosse et je pense que c’était le bon choix parce que ça finissait vraiment très fort », a dit le coéquipier du malheureux Jean-Christophe Péraud. « La première descente était dangereuse car très sinueuse, technique », a-t-il décortiqué.

Riblon: "Une descente sinueuse, technique"

« La route était assez accidentée, pas large. Il fallait être vigilant. La deuxième était plus large mais ça allait très vite. Et comme c’était mouillé, c’était aussi dangereux. Il fallait adapter son freinage. Je termine à une minute de Van Garderen. Je ne dis pas que j’aurais pu terminer dans son temps mais j’aurais sûrement gagné vingt secondes car lui a fait le chrono complètement sur le sec ».

John Gadret (35e à 3’31), parti un peu plus tard, se satisfaisait malgré tout de son temps malgré la météo défavorable : « C’est pas mal au niveau du chrono », a déclaré le grimpeur de la formation AG2R. « La première montée était très difficile. J’ai trouvé la deuxième plus facile car il y avait moins de vent. Il fallait quand même faire gaffe parce que la pluie tombait fort dans les descentes. La route était toute détrempée. Mais j’ai pris du plaisir alors que je ne suis pas un grand rouleur ».

Vidéo: Riblon et Chavanel ont subit la météo

Riblon Chavanel

 

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