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Reza, Roy, Cousin : les spécialistes du grupetto

Jérémy Roy, le coureur de la formation FDJ.fr, et les deux coéquipiers du team Europcar, Kevin Reza et Jérôme Cousin, nous expliquent leur méthode pour prendre le bon grupetto et s’assurer une arrivée dans les délais lors des grandes étapes de montagne.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Jérôme Cousin (Europcar) (YORICK JANSENS / BELGA MAG)

« Il peut y avoir deux types de grupetto », confie d’entrée Kevin Reza. « Celui des sprinteurs qui monte vraiment à une allure très très lente pour ne pas gaspiller de force », poursuit le néophyte de la formation dirigée par Jean-René Bernaudeau. « Et il y en a un autre qui se débrouille un peu plus dans la montagne, qui monte à une allure assez modérée. J’essaye de me retrouver dans celui-ci. Si on se retrouve dans le grupetto avant celui des sprinteurs, c’est bien parce qu’on sait qu’on sera dans les délais vu que eux calquent leur course au millimètre. Comme ça, on ne se pose pas de questions. Et ça permet de se réserver pour les étapes qui nous conviennent un peu plus ».

Cousin: "Je me fixe sur Yohann Gène"

Son coéquipier Jérôme Cousin révèle sa stratégie : ne pas faire confiance à n’importe qui. « Je ne fixe pas sur des coureurs d’autres équipes mais sur Yohann Gene, notre capitaine de route », dit-il. « Il a déjà fait plusieurs Grands Tours et il a l’habitude de gérer ce genre de situation. Des fois, il y a des mecs qui crient « grupetto, grupetto » mais c’est plus parce qu’ils sont tendus. En général, il y a un groupe qui se créé et il faut quand même faire attention. Si tu es mal placé au début du col, tu peux te retrouver dans le grupetto des sprinteurs. Mais l’important reste de finir quelque soit ta place. Ton rang à l’arrivée n’a plus d’importance ».

Jérémy Roy, quant à lui, revient sur l’étape de samedi, pas si difficile : « On avait de la marge au niveau des délais. On savait qu’en lâchant dans l’avant dernier col, ce serait suffisant. Il n’y a pas eu de souci parce qu’on est monté à un bon rythme. Ca va être une autre paire de manches aujourd’hui. Les délais sont courts et ça va être un peu sauve qui peut ».

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