Renshaw exclu
Alors qu'il menait la danse à environ 500 mètres de l'arrivée, Renshaw a senti son ancien coéquipier du Crédit Agricole le dépasser sur sa gauche en le repoussant du coude. C'est alors que Renshaw s'est mis a donné un premier coup de tête pour à son tour déstabiliser son adversaire, puis un deuxième, et un troisième... Ce geste lamentable a grandement favorisé le succès d'étape de Marc Cavendish, le coéquipier de Renshaw. "Avec une telle attitude, tout le monde aurait pu être sur le dos", a déclaré Jean-François Pescheux. "Cela a fait penser à ce qui se voit parfois dans le Keirin, mais le Tour de France n'est pas un combat", a précisé le directeur de course.
Peu après l'arrivée, Renshaw qui s'attendait àêtre exclu, s'était justifié en précisant que Dean l'avait repoussé le premier. "Je ne sais pas pourquoi il a fait ça", avait expliqué l'Australien. "Soit il continue à aller vers la gauche, il me pousse dans les barrières et je tombe, soit je me penche vers lui. Je n'avais pas d'autre solution", avait-il ajouté. "Le tout c'est de sprinter tout droit."
De son côté, Dean s'est montré guère plus loquace sur cet épisode lors duquel il ne semble pas non plus irréprochable. "J'ai passé Renshaw et je voulais rester à pleine vitesse, il n'a pas eu l'air d'apprécier. Je n'ai fait aucun mouvement. La seule chose dont je me souvienne ensuite, c'est qu'il se penche sur moi et me tape avec la tête", a raconté le Néo-zélandais.
"Tout était parfait, a estimé pour sa part, Tyler Farrar, le sprinteur de Dean. Julian était super, il m'emmène dans la roue de Cavendish à 500 mètres de la ligne. Quand +Cav+ a lancé son sprint, Renshaw part à gauche, coupe la route, je dois mettre la main sur son dos pour ne pas tomber. On ne peut pas faire un geste comme ça, c'est dangereux", a estimé le coureur de Garmin. "Ils (Columbia) ont le meilleur sprinteur du monde, ils n'ont pas besoin de rouler comme ça, il faut penser à la sécurité de tout le monde", a-t-il ajouté.
L'exclusion d'un coureur pour un fait similaire n'est pas une première. En 1997, le Belge Tom Steels avait été exclu après avoir jeté son bidon sur Frédéric Moncassin dans un sprint massif à Marennes d'Oléron.
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