Paris-Nice: "C'était un peu sauve qui peut", confie Bardet
Si Tony Gallopin s'est offert un exploit majuscule sur les routes des Alpes-Maritimes samedi en s'imposant à l'issue de la 6e étape de Paris-Nice après un raid en solitaire de 30km, les coureurs français n'ont pas tous été à la fête au cours d'une journée qui a fait beaucoup de dégâts. "C'était un peu sauve qui peut", confiait Romain Bardet derrière la ligne d'arrivée sur la promenade des Anglais à Nice. "C'était une belle course, mais très difficile. J'étais transi par le froid. C'était compliqué", ajoute le grimpeur français qui a terminé dans un groupe à plus de deux minutes du vainqueur.
Chavanel comme un poisson dans l'eau
Son coéquipier Jean-Christophe Péraud a encore plus souffert dans le froid. Résultat ? Un abandon en cours d'étape pour le deuxième du Tour de France 2014. "J'ai d'abord pris une cassure dans une descente. Rédhibitoire. Je voulais terminer l'étape pour le col d'Eze. Sauf que j'ai réduit l'allure et j'ai été pris par le froid. J'étais complètement transi à 30 kilomètres de l'arrivée. J'ai arrêté. C'était une course vraiment éprouvante et difficile", explique Jean-Christophe Péraud.
Mais parmi les Français à l'avant de la course, il y en a un qui a pris du plaisir: Sylvain Chavanel, toujours là quand la pluie redouble. "Je me suis senti bien, note le Poitevin. J'ai bougé dès le col de Vence. Je voulais vraiment sortir sur cette étape car le profil autour de Nice me correspond. Je me suis rapproché du top 10 au classement général qui était l'objectif numéro un sur ce Paris-Nice. Donc je suis content de ma journée." Tout le monde ne peut pas en dire autant.
Vidéo : le résumé de la sixième étape
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