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Lelangue : « Il n’y a pas que Cancellara ! »

Si le nom de Fabian Cancellara revient souvent au moment de désigner un favori pour ce Paris-Roubaix, le Directeur sportif de BMC, John Lelangue, est bien plus nuancé.
Article rédigé par franceinfo
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2010 fut une année couronnée de succès pour le Suisse Fabian Cancellara, auteur du doublé Tour des Flandres - Paris-Roubaix.

A la veille de Paris-Roubaix, le Tour des Flandres resteencore dans les esprits de certains. « On va essayer de faire un jeud’équipe comme on l’a fait dimanche passé. La récompense était de voir l’équipebien fonctionner. D’avoir refait le trou, d’avoir bien replacé Hincapie etBallan. C’est vrai que l’on n’a pas eu de podium, mais on avait quand même uncoureur dans les dix premiers, on a fait une belle démonstration, on va essayerde faire un peu mieux dès demain », a-t-il estimé. Revenant sur les faitsde course qui ont fait couler beaucoup d’encre, le patron de BMC relativise.« On a fait une course d’équipe, pas pour faire gagner ni l’un ni l’autre.C’était logique que l’on mette en route. »

Concernant ce Paris-Roubaix, John Lelangue pourra s’appuyernotamment sur un certain George Hincapie toujours aussi ambitieux malgré lesannées qui passent. « Il n’a jamais été autant en forme, même si il esttombé deux fois la semaine passée, mais sans gravité. A le voir parler depuisle mois d’octobre, à le voir sur les reconnaissances, on a été quatre fois surles pavés cette semaine, je pense qu’il est prêt pour affronter le Nord »,a affirmé Lelangue. Ce dernier s’attend à un beau Paris-Roubaix, surtout avecle nouveau finish.

Mais surtout, il assure que le vainqueur n’est pas encoredéfni. « Il n’y a pas que Cancellara qui peut gagner ! Il y en aplein ! Je ne détermine pas un seul favori, il y a quelques bons groupes.Leopard, Garmin a un très bon groupe avec Hushovd, et Quick Step. Voilà lestrois groupes que je vais essayer de surveiller. »

Partant de ce constat, Lelangue a mis en place une stratégiepour tenter de contrer ces grosses écuries. « Je ne vais pas vous donnerle plan stratégique que l’on a mis en place toute la semaine, parce que jepense que mes concurrents vont vous écouter, mais en tout cas, on l’a préparer,tout comme on l’avait préparé pour le Tour des Flandres. On sait queParis-Roubaix réserve pas mal de surprises », dit-il, avec un brind’espoir. « Avec la poussière, cela signifie que la course va être rapide,mais quoi qu’il arrive, sec ou mouillé, Paris-Roubaix resteParis-Roubaix », conclut-il.

De notre envoyé spécial Romain Bonte

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