Le Français Rémy Di Gregorio peut recourir
Le coureur reste toutefois mis en examen pour "détention par un sportif de procédé ou produit interdit sans justification médicale dans le cadre d'une manifestation sportive". Le Français avait été interpellé le 10 juillet au matin de la 10e étape de la Grande Boucle à Bourg-en-Bresse et emmené, en possession de produits suspects, par les gendarmes. De nombreuses expertises ont révélé que les produits présumés dopants étaient en fait des vitamines.
Un préjudice moral et financier énorme
"J'ai été très affecté que l'on puisse me présenter comme un voyou (...) J'ai souffert en raison de ces graves atteintes à ma réputation de sportif. Ce fut une véritable déferlante", dit Rémy Di Gregorio dans La Provence. "L'équipe Cofidis n'a pas été solidaire avec moi et elle m'a licencié (...) Pour elle, j'étais jugé. Elle est en tort, elle voulait se porter partie civile dans ce dossier, mais cela n'a pas été accepté", dit-il, ajoutant que "le préjudice, tant moral que financier, est énorme."
Le coureur dit avoir l'intention de poursuivre son ancien employeur devant les prud'hommes pour licenciement abusif.
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