Le cycliste Michael Rasmussen s'injectait du sang destiné aux chiens
Le coureur danois raconte dans une autobiographie, dont des extraits ont été publiés, ses différentes méthodes de dopage.
"Je dois admettre que j'ai été particulièrement nerveux à l'heure de l'utiliser pour la première fois." Qu'est-ce qui faisait ainsi trembler le cycliste danois Michael Rasmussen ? Certaines méthodes de dopage employées durant sa carrière et dont il décrit les procédés dans son autobiographie Yellow Fever, parue mardi 4 novembre et dont 20 Minutes.fr publie des extraits. Parmi elles : l'injection de sang synthétique destiné aux chiens.
"J'ai eu cette idée après que les coureurs Telekom ont trusté le podium olympique en 2000 (Ullrich, Vinokourov et Klöden), raconte le coureur. J'avais entendu des rumeurs qui évoquaient un dopage par de l'hémoglobine synthétique chez Telekom. Je n'ai jamais su si c'était vrai, mais les résultats étaient probants. J'ai découvert l'existence d'une hémoglobine synthétique pour chiens dont la composition était parfaitement similaire à celle administrée aux humains."
Ni une ni deux, le sportif n'a pas hésité pas à s'en injecter plusieurs doses. "Je me suis injecté cinq gouttes et j'ai attendu trente secondes pour voir si je tenais le choc", explique-t-il. Une "expérience vaine, puisque le sang artificiel n'a pas eu l'effet escompté."
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