Cet article date de plus de douze ans.

Larsson premier leader

Le Suédois Gustav Erik Larsson a remporté la première étape de Paris-Nice, un contre-la-montre de 9,4 km entre Dampierre-en-Yvelines et Saint-Rémy lès Chevreuse. Le rouleur de l'équipe Vacansoleil a devancé le Britannique Bradley Wiggins (Sky Team) et l'Américain Levi Leipheimer (Omegapharma-Quickstep). Belle 6e place pour Chavanel.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 3 min
Gustav Erik Larsson (Vacansoleil)

Les favoris pris au piège...

Gustav Erik Larsson a bénéficié d'un petit coup de pouce du ciel pour remporter ce prologue. Parti sur sol sec, le Suédois est passé entre les gouttes, de plus en plus nombreuses, qui se sont abattues sur la route. Ce n'était pas le cas de Bradley Wiggins. Donné favori pour endosser le maillot jaune, le Britannique, auteur d'un excellent chrono sur une chaussée mouillée, a finalement buté sur le temps de référence du coureur Vacansoleil. Pour une petite seconde ! "Je n'ai pas pris de risques dans les virages, je savais que dans les lignes droites je volais", a déclaré "Wiggo". Pointé en 14e position au sommet de la côte des 17-tournants (Km 1,8), à 5 secondes du meilleur temps (De Gendt), le Londonien s'est montré le plus rapide sur la partie finale avec Larsson, autre spécialiste des parcours roulants. Autre bénéficiaire du jour, Leipheimer s'est placé en embuscade. A condition qu'il parvienne à garder cette position jusqu'au contre-la-montre final, dimanche prochain, sur les pentes du col d'Eze.

Tony Martin, le tenant du titre, a lui préféré ne prendre aucun risque sur l'asphalte rendue piégeuse. L'Allemand a lâché 24 secondes par rapport au Britannique et Andreas Klöden a cédé 35 secondes. D'autres ont déçu, soit par méforme, soit par prudence. Ainsi le jeune prodige Américain Taylor Phinney est passé un peu au travers quand d'autres assuraient, comme Thomas Voeckler. Sylvain Chavanel, lui, n'a pas ménagé sa peine. Le Français terminait ainsi premier du contingent tricolore en se hissant à une prometteuse 5e place. C'est beaucoup mieux que la fratrie Schleck, qui a confirmé sa faiblesse dans l'effort contre la montre. Frank et Andy concédaient respectivement 54 secondes et une minute une seconde sur le vainqueur du jour. Sur moins de dix kilomètres, c'est tout de même énorme... Certes, ce n'est que le début de saison et il est bien trop tôt pour tirer des conclusions mais une chose est déjà sûre : les Schleck ont toujours des progrès à faire dans les épreuves chronométriques...

Retrouvez toutes les étapes de Paris-Nice en direct

Classement de l'étape:
1. Gustav Erik Larsson (SWE/VAC) les 9,4 km en 11:19.
(moyenne: 49,838 km/h)
2. Bradley Wiggins (GBR/SKY) à 0:01.
3. Levi Leipheimer (USA/OPQ) 0:04.
4. Tejay Van Garderen (USA/BMC) 0:09.
5. Thomas De Gendt (BEL/VAC) 0:12.
6. Sylvain Chavanel (FRA/OPQ) 0:12.
7. Rein Taaramae (EST/COF) 0:13.
8. Markel Irizar (ESP/RSH) 0:13.
9. Rémi Pauriol (FRA/FDJ) 0:15.
10. Jérome Coppel (FRA/SAU) 0:15.
11. Tom Boonen (BEL/OPQ) 0:15.
12. Jens Voigt (GER/RSH) 0:17.
13. Patrick Gretsch (GER/PRO) 0:17.
14. Thor Hushovd (NOR/BMC) 0:17.
15. Maxime Monfort (BEL/RSH) 0:17.
16. Richie Porte (AUS/SKY) 0:17.
17. Ivan Gutierrez (ESP/MOV) 0:18.
18. Taylor Phinney (USA/BMC) 0:19.
19. Lieuwe Westra (NED/VAC) 0:20.
20. Carlos Barredo (ESP/RAB) 0:21.

Déclarations : 

Gustav Larsson (SWE/Vacansoleil), vainqueur de l'étape: "C'est une surprise pour moi. La pluie ? J'en ai eu un peu sur le parcours mais ça m'a clairement avantagé. J'ai été impressionné par Wiggins. Il a terminé très près au classement. C'est Jean-Paul Van Poppel (directeur sportif) qui a choisi de me faire partir assez tôt, histoire de répartir les rôles dans l'équipe entre les deux spécialistes (avec Westra). La suite ? Je grimpe plutôt bien quand je suis en forme. Je vais me battre pour essayer de le conserver (le maillot), je ne vais pas le laisser tomber.

Sylvain Chavanel (FRA/Omega Pharma), 6e de l'étape: "J'ai fait un temps correct. J'ai cherché à ne pas me mettre dans le rouge dans la montée, ça se jouait ensuite. Les gros rouleurs pouvaient se faire plaisir dans les cinq derniers kilomètres. Dans l'équipe, nous avons plusieurs cartes. Paris-Nice est une course qui m'a toujours plu, dans laquelle je me suis fait connaître. Et j'ai une revanche à prendre par rapport à l'année passée (abandon à cause d'une bronchite)."

Voir la video

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.