Jurgen Van den Broeck, pas verni, pense déjà au Tour 2015
Au pied du podium du Tour de France en 2010 et en 2012, Jurgen Van den Boeck enchaîne depuis les mésaventures. L’an passé, alors qu’il avait axé sa saison sur la 100e Grande Boucle, il avait dû jeter l’éponge au départ de la sixième étape, blessé au genou droit. Cette année, hissé au rang de sérieux outsider après l’absence de Nairo Quintana et le double abandon de Christopher Froome et d’Alberto Contador, le Belge s’est idéalement placé avant les Vosges (cinquième au général après une semaine de course)... avant d’exploser.
Dans les Alpes, ‘VDB’ n’avait "plus de force", n’arrivait "plus à se dépasser". "Je ne sais pas pourquoi, ma forme n’a pas pu disparaître d’un coup", s’interrogeait-il après avoir lâché prise dès les premières pentes vers Risoul. Après examens sanguins, une infection pulmonaire a été détectée chez le Belge, qui en démarrant une cure d’antibiotiques, tuait dans le même temps toutes ses chances de briller au général.
Fataliste mais toujours ambitieux
Mardi, dans la montée du Port de Balès, le leader de la Lotto-Belisol a une nouvelle fois dû laisser filer les favoris, passant la ligne en 13e position à plus de trois minutes du maillot jaune. Mais Van den Broeck a aujourd'hui accepté son sort. "Je voulais surtout savoir si j'allais avoir de meilleurs sensations et de meilleurs jambes durant l'étape, admet-il. Je suis heureux de connaître la cause et donc pourquoi cela ne se passait pas comme espéré (…) Le classement général n'est plus un objectif".
L’équipier de Tony Gallopin, déterminer à conjurer le sort, explique même penser déjà à l’année prochaine. "Le Tour n’est pas fini et tout n’est pas encore perdu pour l’équipe qui peut espérer remporter un troisième succès avec André (Greipel). Moi, je dois regarder vers l’avant. Je dois finir la course puis, dès lundi, on va travailler et penser au prochain Tour".
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