Izaguirre impérial à Morzine, Froome à une étape du sacre
A la veille de la traditionnelle arrivée sur les Champs-Elysées, cette 20e étape promettait de faire mal aux jambes. Elle n’a pas déçu. Sur un parcours cabossé, avec quatre ascensions sur 146,5 km, les premières sorties du peloton ont eu lieu à peine le départ donné. D’abord cinq, puis quinze et trente-six, ils ont été nombreux à vouloir jouer les premiers rôles lors de cette ultime étape de montagne. Parmi eux, quelques figures de ce Tour version 2016 – Peter Sagan (Tinkoff), Vincenzo Nibali (Astana), Jarlinson Pantano (IAM), Rui Costa (Lampre-Merida), Thomas De Gendt (Lotto-Soudal) – mais aussi une tripotée de Français soucieux de livrer un dernier baroud d’honneur avant la parade parisienne du lendemain : Julian Alaphilippe (Etixx-Quick Step), Sylvain Chavanel (Direct Energie), Pierre Rolland (Cannondale-Drapac), Warren Barguil (Giant-Alpecin) ou encore Tony Gallopin (Lotto-Soudal).
Au gré des ascensions, ce groupe fourni s’est vite réduit. Au sommet du col de la Ramaz (1ere catégorie), le Belge De Gendt passait seul en tête. Mais trop prudent dans la descente sur une chaussée détrempée, le coureur de la Lotto-Soudal voyait Pantano et Alaphilippe, lancés comme deux boulets de canon, le reprendre avant de le déposer tout aussi rapidement.
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