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Ils ont trois jours pour sauver leur Tour

Rien ne leur a souri depuis le départ du Tour de France à Utrecht. Rien ne s’est passé comme ils le voulaient. Rien ne pourra sauver leur Grande Boucle sauf …
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2 min
Le peloton du Tour de France dans les Alpes (BAS CZERWINSKI / ANP MAG)

…s’ils gagnent à La Toussuire ou à l’Alpe d’Huez

Thibaut Pinot : Heureusement que le Tour de France ne dure trois semaines. Puisque les premières ont été cauchemardesques et que ça va de mieux en mieux, pourquoi ne pas finir par une victoire de prestige. Cela lui permettrait de casser sa carrière en dent de scie sur le Tour. A l’avant depuis plusieurs jours, il risque d’être un peu court. A force de beaucoup donner, l’énergie va peut-être manquer. Dommage car ce qu’a fait Romain Bardet à St-Jean de Maurienne est à sa portée.

Vincenzo Nibali : Le Requin de Messine n’a pas totalement disparu des radars mais sa dangerosité en a pris un sérieux coup cette année. Il est loin le mangeur d’homme du précédent Tour. Souvent le premier lâché des favoris, il doit une revanche à ses supporters. Comme il n’a plus rien à perdre, il va recommencer à attaquer ses rivaux. Et si c’était le détonateur qui manque au groupe des leaders ?

…s’il monte sur le podium

Alberto Contador : Le Pistolero rêvait d’un doublé Giro – Tour, voire d’un triplé avec la Vuelta. L’Espagnol s’arrêtera au Tour d’Italie, confirmant au passage qu’un doublé n’est plus possible dans le peloton actuel. Contador avait passé la première semaine sans encombre. En montagne, il n’a jamais pu rivaliser avec Chris Froome et Nairo Quintana. Ses derniers espoirs se sont envolés dans la descente du col d’Allos. On ne parle plus de victoire pour le grimpeur de Tinkoff-Saxo mais de sauver l’honneur avec une place sur le podium à Paris. Sa cible : Alejandro Valverde.

…s’il gagne sur les Champs-Elysées

Alexander Kristoff : Après le forfait de Marcel Kittel, on attendait beaucoup du duel entre Alexander Kristoff et André Greipel. Il n’a jamais eu lieu. Le gorille de Rostock a claqué trois étapes et Mark Cavendish une. Il ne reste plus que le sprinteur de Katusha pour garnir ce tableau d’honneur. L’arrivée sur les Champs-Elysées est sa dernière chance mais ce sera encore compliqué vu sa condition et celle de son rival allemand.

…s’ils gagnent tout court

Europcar : C’est une question de survie pour l’équipe française dont le contrat sponsoring s’arrête à la fin de l’année. Jean-René Bernaudeau a besoin d’un co-partenaire pour boucler son budget. Le temps presse car plusieurs coureurs sont en contact avec d’autres équipes et n’attendront pas éternellement. Une victoire redonnerait un joli coup de projecteur sur les « Verts ». Leur meilleure carte : Pierre Rolland qui a déjà gagné à La Toussuire et à l’Alpe d’Huez. 2e de la 18e étape, aura-t-il assez de force pour y parvenir ?

Cofidis : Rassurée sur son avenir, l’équipe nordiste pouvait envisager un Tour serein. Elle avait presque tout misé sur son sprinteur Nacer Bouhanni et son train. Tout est tombé à l’eau quand le Vosgien a déraillé sur une chute dans la première semaine. Luis Angel Mate Mardones, Dani Navarro et Nicolas Edet eux aussi touchés et pas à leur top, Cofidis ronge encore son frein.

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