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Giro : la polémique fait rage

La polémique s'est poursuivie mercredi avant le départ de la 17e étape du Giro, à Sarnonico (nord), au lendemain de l'attaque du Colombien Nairo Quintana dans la descente du Stelvio malgré les consignes de sécurité.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Deux réunions se sont tenues à l'initiative des équipes mécontentes, pour  l'essentiel Omega Pharma (Uran), Tinkoff (Majka), Astana (Aru) et Trek  (Kiserlovski), qui s'estiment lésées par le déroulement de l'étape gagnée haut  la main au val Martello par Quintana, nouveau porteur du maillot rose. La première a réuni les responsables d'équipes, y compris Eusebio Unzue qui  dirige la Movistar de Quintana. La seconde s'est tenue avec des représentants  d'équipes, le jury des commissaires et le directeur du Giro Mauro Vegni. 

Tous les coureurs, au nombre de 160, qui ont terminé l'étape précédente au  Val Martello, se sont ensuite élancés pour les 208 kilomètres menant dans la  plaine, à Vittorio Veneto. En début d'après-midi, l'Union cycliste internationale a réagi par un  triple tweet: "Préoccupés par la sécurité, les organisateurs ont pris  l'initiative de placer des motos devant les groupes dans la descente du  Stelvio. Cela aurait dû être approuvé par les commissaires + coordonné et  communiqué aux équipes plus efficacement. Mais la sécurité est bien sûr la  principale préoccupation pour tous les organisateurs de la course et l'UCI ."

"les résultats auraient dû être annulés"

Le sujet du litige porte sur les consignes au sujet de la moto munie d'un  drapeau rouge dans la descente du Stelvio. Elle a été vite dépassée par  Quintana et quelques autres coureurs (Hesjedal et Rolland notamment), alors que  le porteur du maillot rose, le Colombien Rigoberto Uran, restait dans le groupe. "L'intention était de garantir la sécurité des coureurs dans la première  partie de la descente du Stelvio (les 6 premières épingles, environ 1500 m), où  la visibilité était réduite en raison des nuages bas et du brouillard", a  expliqué mardi soir la direction du Giro en précisant qu'il n'avait jamais été  question d'une "neutralisation". 

"A mon avis, les résultats auraient dû être annulés", a estimé pour sa part  le propriétaire de l'équipe Tinkoff, le milliardaire russe Oleg Tinkov. Quintana a survolé la montée finale du val Martello où Uran a pris la 9e  place, à plus de quatre minutes. Par ailleurs, le Belge Patrick Lefevere, manager d'Omega Pharma, a de  nouveau protesté après s'être élevé dès mardi matin contre la tenue de la 16e  étape, à cause des conditions hivernales. Cette fois, le responsable de  l'équipe belge a demandé la démission de Mauro Vegni.

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