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Giro 2013: Départ de Naples, arrivée à Brescia

Comme attendu, le Galibier partagera la vedette avec d'autres cols mythiques -le Stelvio, le Gavia ou encore les Tre Cime di Lavaredo- du cyclisme italien lors de cette 96e édition du Giro. Le Tour d'Italie partira de Naples le 4 mai pour arriver à Brescia le 26, après 3600 kilomètres de course.
Article rédigé par franceinfo
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Le Giro n'a pas fait dans la demi-mesure. Les organisateurs de la course rose, le deuxième grand Tour après la Grande Boucle, ont présenté dimanche à Milan le parcours de la prochaine édition. Le Tour d'Italie s'élancera donc de Naples le 4 mai prochain -pour la première fois depuis cinquante ans- et proposera une arrivée d'étape sur le versant nord du Galibier en deuxième semaine. A noter qu'un chrono de 55 km et l'ascension de plusieurs cols mythiques -Gavia, Stelvio, Tre Crime di Lavaredo, pour ne citer qu'eux- sont également au programme.

Mais vu d'Italie, c'est bien le grand départ de Naples -pourtant officiel depuis plusieurs mois- qui fait office d'événement. Un essai avait été réalisé cette année sur l'épreuve féminine et dans sept mois maintenant, ce sera au tour de ces messieurs de faire de même. Mais sportivement, ce "prologue" aura peu d'importance. Et pour cause, la première étape en ligne dimanche sera un chrono par équipes de 17,4 km, qui lancera officiellement les hostilités et donnera le ton à adopter pour cette première semaine de course. 

Tout faire pour avoir Wiggins

Car contrairement aux précédentes éditions, plus favorables aux grimpeurs, le Giro 2013 accordera une part plus importante aux contre-la-montre. "Nous sommes allés à l'écoute de tous, du public et des champions", a expliqué Michele Acquarone, le directeur de l'épreuve, dans un appel du pied déguisé à Bradley Wiggins, qui pourrait faire l'impasse, l'an prochain, sur le Tour de France. En témoigne le contre-la-montre individuel de plus de cinquante bornes, programmé le 11 mai, semblable à celui qui avait permis à Denis Menchov de mettre la main sur l’édition 2009. Un chrono qui pourrait rapidement convaincre le médaillé olympique de s'engager sur la course rose.

Suivra ensuite le premier jour de repos, et, dès le lendemain, la première vraie arrivée au sommet : l'Altopiano del Montasio. Avant une relâche de quelques jours, avec des étapes dessinées pour les puncheurs et les sprinteurs. Mais, dès le samedi suivant, place à la longue montée vers Sestrières, et à une arrivée à Jafferau... Cette ascension courte, d’à peine plus de cinq bornes, mais aux pourcentages détonants (plus de 12% de moyenne) servira de champ de bataille. Autre surprise, le lendemain, avec une arrivée au Galibier en guise d'hommage au défunt Marco Pantani.

Des cols, encore des cols

Mais il faudra aussi garder des forces en vue de la troisième semaine, avec deux journées-clé d'ores et déjà annoncées. Et pour preuve, tous les grands classiques du Giro seront au rendez-vous... L’avant-dernière étape proposera, justement, un alléchant enchaînement qui va en couper plus d’un : le Gavia -17 km à 7,9% de moyenne- et le Stelvio -26 bornes à 7,7% de moyenne avec certaines portions entre 14 et 8,4%- plus une troisième difficulté avec le Val Martello. Insolent.

Et, à la veille de l’arrivée finale à Brescia, ça sera encore pire... Après un passage au sommet du Passo Costalunga, les coureurs devront gravir quatre grands cols : le San Pellegrino, le Giau, le Tre Croci et enfin les Tre Cime di Lavaredo, sorte d'hommage à Eddy Merckx. Le Belge s'y était imposé, en 1968, remontant dix minutes de retard en douze kilomètres. Depuis, le Giro n’y était depuis plus revenu. Cette fois-ci, il y sacrera son vainqueur, avant le final à Brescia.

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