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El Farès: "Il fallait essayer"

Pour son premier Tour de France, le Manosquin Nicolas El Farès (Cofidis) n'a pas attendu pour faire parler de lui. En compagnie du Belge Jurgen Van De Walle (Quick Step) et de l'Espagnol José Ivan Gutierrez (Caisse d'Epargne), il s'est échappé dès le 6e kilomètre et a bien tenu. Avant de se faire rattraper par le peloton à 7km de l'arrivée. "L’étape était destinée aux sprinteurs mais il fallait essayer", a explique El Farès à l'arrivée.
Article rédigé par franceinfo
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Gutierrez, El Farès et Van De Walle ont animé l'étape entre Epernay et Montargis

Aujourd’hui, vous avez crée la surprise … 

"Je n’avais pas forcément coché pour une victoire sur cette étape. Mais comme on m’a dit dans l’équipe, il faut tout essayer, même sur les étapes de plat, car il peut y avoir des opportunités qui s’ouvrent. Aujourd’hui, c’était quand même difficile avec une étape de 187,5 km au profil plutôt plat. L’étape était destinée aux sprinteurs mais il fallait essayer. On se fait rattraper à 7 km de l’arrivée, Gutierrez nous a attaqués dans le final mais je savais que ça allait revenir. Je ne voulais pas faire un effort trop violent et finir l’étape avec du sang dans la bouche."

Pour votre premier Tour, vous avez bénéficié d’une certaine liberté de la part de votre équipe ?

"C’est vrai. C’est vraiment appréciable et je peux vous dire que ce n’est pas dans toutes les équipes qu’on peut faire ça. Il faut aussi savoir saisir les opportunités et aller de l’avant quand les occasions se présentent."

Comment vous-êtes vous senti physiquement ?

"Ca s’est plutôt bien passé malgré la grosse chaleur. Ce n’était pas une étape pour moi, c’est sûr, mais je suis un coureur assez complet. J’ai réussi à garder des forces pour d’autres étapes. Maintenant, il va falloir bien récupérer."

Comment as-tu géré la chaleur ?

"Je me suis bien alimenté. Très régulièrement. J’ai aussi beaucoup bu et je me suis arrosé à plusieurs reprises pour compenser les pertes en eau. Par ce temps là, il faut également s’économiser. C’est primordial."

Montrer le maillot comme tu l’as fait aujourd’hui est une grande satisfaction ?

"C’est une satisfaction mais j’attends encore un peu plus. J’aimerais bien avoir quelques résultats. Je sais que c’est très difficile sur des courses comme le Tour de France mais il faut avoir des ambitions. C’est mon état d’esprit."

Y-a-t-il un peu de frustration de ne pas avoir tenu jusqu’au bout ?

"Non. J’ai pu faire parler un peu de moi dès la première semaine, ce qui n’était pas évident. Maintenant j’attends la moyenne et la haute montagne pour essayer de faire des belles choses. Je ne promets rien mais j’espère que mon nom reviendra assez vite lors de la deuxième ou troisième semaine."

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