Dopage : Armstrong "protégé en France"
"Tout le monde a fermé les yeux". La déclaration provient de Thibault de Montbrial, ancien avocat durant l'affaire Festina, et qui s'est exprimé sur le "cas" Lance Armstrong dans les colonnes du Journal du dimanche. Selon lui, le coureur américain aurait été "protégé" lors du Tour de France 2005, la dernière de ses sept victoires. Une perquisition aurait ainsi été annulée in extremis à l'hôtel du coureur texan. "Je sais que lors du Tour de France de 2005, à la deuxième étape de repos, à Pau (Pyrénées françaises), l'équipe US Postal de Lance Armstrong a été à deux doigts d'écoper d'une perquisition à son hôtel" défend l'avocat. En filigrane, il faut comprendre que la perquisition, en quête de produits dopants en tout genre, aurait pu compromettre le leader de l'US Postal.
Visiblement bien informé sur le déroulement de l'opération, Me de Montbrail soutient que celle-ci aurait capotée à la dernière minute. "Un service d'enquête français est venu de Paris pour opérer une descente. Mais je sais de très bonne source que vers 17 heures, alors qu'ils étaient devant l'hôtel, les enquêteurs ont reçu un feu rouge". Pour autant, l'identité du responsable de cette annulation reste mystérieuse : "Je ne sais pas qui a donné cet ordre... Mais je sais que les enquêteurs étaient furieux de devoir rebrousser chemin." Et de conclure : "A l'évidence, Lance Armstrong était bel et bien protégé en France". Et à l'évidence aussi, le feuilleton autour de sa radiation à vie du cyclisme n'a pas fini de faire parler.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.