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Delaplace : "Personne ne voulait rouler pour Froome et Sky"

Anthony Delaplace, le coureur de la formation Sojasun, nous a expliqué comment se sont formées les deux grandes bordures du jour. Il décrit un Christopher Froome esseulé et démuni face à l’offensive des Saxo d’Alberto Contador.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Christopher Froome (Sky) (JOEL SAGET / AFP)

"J’ai vu comment ça s’est déclenché", a confié Anthony Delaplace. "Il y a eu un coup. Au bout de 80 bornes, on a changé de direction. Une équipe a mis en route. Je crois que c’est Quick Step. Je me suis retourné et j’ai vu que j’étais le dernier du peloton. Il ne restait plus qu’une moitié de peloton, peut-être un peu plus. Après, ça a été toute la journée comme ça, à fond, avec élimination par l’arrière. A chaque changement de direction, 30 mètres par la fenêtre. Et puis du coup on s’est retrouvé à pas beaucoup".

Les Saxo ont piégé pas mal de leaders

"A 25 ou 30 bornes, les Saxo ont surpris tout le monde alors qu’on pensait que ça temporisait", a-t-il poursuivi. "Ils ont piégé pas mal de leaders : Froome, Rodriguez, Evans… On ne les a jamais repris parce que Froome était assez esseulé derrière. Il n’avait plus que trois coéquipiers qui étaient à fond et faisaient le yo-yo. Personne ne voulait rouler avec Sky ce qui est logique. Du coup, on n’est jamais rentré. J’étais un peu loin à ce moment-là. J’ai essayé de boucher le trou, de remonter sur la gauche. J’ai pris la roue de William Bonnet qui a explosé devant moi. Je n’ai pas réussi à boucher les 20 mètres qui manquaient. Après, ce n’était pas non plus à moi de le faire vu qu’il y avait des gars beaucoup plus concernés par le général que moi. Je pense que j’aurais pu faire une place entre 5 et 10 alors que je dois faire entre 15 et 20", a-t-il conclu.

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